Le gouvernement veille sur ses ministres et surveille l'opinion. Après l'appel d'offre du SIG, c'est maintenant le Ministère de l'Education qui piste sur Internet tout ce qui pourrait constituer un "risque opinion". Objectif : détecter les "lanceurs d'alerte", anticiper les effets de "contagion", et limiter les crises "dans lesquelles les ministères se trouveraient impliqués".
Dans le but d'"anticiper et évaluer les risques de contagion et de crise", le prestataire devra aussi utiliser toutes les informations "qui préfigurent un débat, un «risque opinion» potentiel, une crise ou tout temps fort à venir dans lesquels les ministères se trouveraient impliqués". Avec un égard particulier pour les "vidéos, pétitions en ligne, appels à démission, [qui] doivent être suivis avec une attention particulière et signalées en temps réel"...
220 000 euros pour ça ? C'est à la fois peu vu ce qu'il y a à surveiller et beaucoup vu l'état des finances publiques actuelles.
A quoi sert la police, les renseignements généraux, la DST dans tout ceci. On croyait que Nicolas Sarkozy avait suffisamment noyauté la police pour avoir déjà mis en place ce type de surveillance . Ca n'est pas suffisant ou il n'a pas confiance ?
Est-ce le rôle de Xavier Darcos et de ses services de gérer ce type de surveillance ?
Si on réfléchit bien .. Xavier Darcos devient le premier opposant car lancer un tel appel d'offres c'est forcément augmenter le nombre de "problèmes potentiels" sur le net ...
Que devient d'ailleurs Nicolas Princen dans tout ceci ? Il devait surveiller le net pour Sarkozy..