Deux hommes nus, lascivement postés au-dessus de l’entrée de la Galerie Véro-Daudat me précipitent à l’intérieur du passage couvert : peut-être vais-je en voir d’autres ?
Mauvaise pioche pour les mâles en tenue d’Adam. En revanche, j’admire de belles vitrines de galeristes qui exposent du mobilier design. Inutile de préciser que je ne rentre pas pour demander les prix.
« Le passage Véro-Dodat occupe l'emplacement de l'hôtel d'Antoine de Dreux d'Aubay, empoisonné avec ses deux fils par sa fille, la marquise de Brinvilliers, exécutée en 1676. Le charcutier Benoît Véro - charcutier rue Montesquieu - achètera l'hôtel en 1823, et le fera raser pour édifier avec son associé Dodat la maison et le passage actuels. La galerie, un des premiers endroits de la capitale éclairé au gaz, connaîtra un très grand succès lors de son ouverture en 1826. Celui-ci sera amplifié par la proximité des Messageries générales installées rue du Bouloi, terminus de toutes les diligences de France. Le percement de la rue du Louvre, en 1854, puis la disparition des Messageries en 1880 (supplantées par les chemins de fer), entraîneront le déclin de la galerie. Rachel habitera au numéro 23 en 1836 ». (insecula.com)
« Les devantures de ce passage, en grande partie vitré, associent le bois sombre, le bronze et des parements en laiton qui forment des arcades en plein-cintre. Le carrelage est constitué d'un damier en marbre noir et blanc. L'antiquaire Robert Capia, spécialiste des poupées anciennes, applique toujours le règlement intérieur mis en place sous Charles X : "ni chien, ni phonographe, ni perroquet ..." » (insecula.com)