Dimanche 02.11
Brothers & Sisters (3.06 Bakersfield) Un épisode comme je les aime : de l’aspect road trip avec les deux stars du show, Kitty et Nora, une démission qui nous soulage plus que tout et une Sarah totalement métamorphosée qui évolue dans un univers professionnel enfin intéressant, moins d’Ojai Foods donc (soulagement), plus de gentille Rebetta et de mielleux Justin, l’épisode a produit du familialement sympathique.
Desperate Housewives (5.06 There’s always a woman) Loin de moi l’idée de vouloir parler en métaphores météorologiques mais : après les belles éclaircies, vient la noire pluie. Il fallait s'y attendre : Desperate Housewives est incapable de produire de la qualité pendant plusieurs semaines consécutives. Les histoires étaient toutes boursouflées, la joie intense et rarement éprouvée de retrouver Ruth Fisher avec qui j’ai évolué pendant cinq ans n’a pas été suffisante pour sauver un épisode creux et sans humour. Le quiproquo des Scavo est d’avance agaçant, l’histoire de Katherine et son maton était bê-bête comme tout et l’intrigue de Dave n’a pas avancé d’un pouce. Dans cet épisode, seule la sœur de Karen McCluskey vaut le détour, elle semble avoir un caractère bien affirmé, prêt à en découdre, elle va représenter un allié de taille pour Karen dans sa lutte anti-Dave, cela semble de très bon augure.
Dexter (3.06 Si se puede) Tout le stratagème entre Miguel et Dexter pour se débarrasser du criminel était un peu douteux et malmène un peu la logique destructrice de Dexter qui consistait initialement en l’assassinat de bad guys qui échappaient à la justice ; pour le coup, on se demande pourquoi Dexter est obsédé par cet homme. Debra culpabilise pour le meurtre du jeune protégé de Freebo, elle pense que Ramon Prado est le skinner mais la piste va finalement s’avérer infructueuse.
Un épisode mollasson encore très stand alone. A ce stade, on espérait que la série décolle enfin, l’intrigue de cette saison en a le potentiel mais ne l’a pas encore pleinement démontré.
Californication (2.06 Cock Dick and the First Kick) Les scénaristes de Californication ne bossent finalement que sur l’élaboration des titres de leurs vulgaires-et-pas-du-tout-funky episodes. Charlie se met au porno, sa protégée est toujours aussi consternante. La série a beau jaillir de répliques rebelles et anti-politiquement correctes, elle est complètement insipide et grotesque niveau storylines.
True Blood (1.09 Plaisir d’amour) Petite baisse de régime ? Que nenni. L’épisode est à l’image de sa fin, un brin moins soignée qu’à l’accoutumée. La fin de saison approche, je pressens un season finale apocalyptique et des révélations tonitruantes (autour du patron du Merlotte qui devient intriguant à force d’apparitions dans le plus simple appareil), la confiance m’envahit.
Lundi 03.11
Gossip Girl (2.09 There Might Be Blood) Suis-je le seul à penser que, d’une part, le défilé improvisé –et très amateur- de Jenny et sa clique aurait rendu la salle complètement-furieuse-et-non-complètement-béate et que d’autre part, ses mini-créations très H&M n’auraient jamais eu l’effet escompté vu le rang social des gens présents pour l’évènement New York Philantropic Society ? Gossip Girl aime la jouer réaliste et crédible, c’est incontestable. D’une part, c’était abusé. D’autre part, c’était franchement hideux. La saison commence à s’essoufler, on s’ennuie ferme.
Samantha Who (2.04 The Building) Voir Samantha en duo avec Regina n’a pas été suffisant pour que l’épisode soit amusant et spirituel, la storyline autour du mec de Men In Trees présentait peu d’intérêt. L’histoire d’Andrea et Seth était déjà plus inspirée mais le tout restait sans grande conviction.
Worst Week (1.06 The Ring) Sam enchaîne moins les gaffes et les catastrophes, cela dit, pour se tromper de grand-mère à la gare, faire boire une ancienne alcoolique et tâcher une robe de mariée d’excréments, Sam reste fidèle à lui-même ; comme la série qui reste alors divertissante.
The Big Bang Theory (2.06 The Cooper-Nowitzki Theorem) Big Bang frôle la perfection lorsqu’elle met l’accent (grave) sur Sheldon, ce qui est le cas encore ici, ce qui est le cas constant de cette seconde saison, définitivement parfaite par rapport à la saison inaugurale qui placait encore Leonard comme personnage principal, amoureux transi de Penny. Je n’ai jamais été de ceux qui trouvaient Sheldon indigeste ou répétitif, Sheldon est un personnage comique unique en son genre. Rejoignez le fan club.
How I met your mother (4.06 Happily Ever After) Un épisode de transition indispensable qui permet de conclure définitivement l’histoire Ted et Stella. C’est l’occasion pour la bande d’amis de se retrouver sous une table de restaurant et partager comme à l’accoutumée leur expérience personnelle. On en apprend davantage sur l’enfance de Robin, notamment, qui dévoile une autre de ses facettes, plus profonde. Un bon épisode cette semaine, qui aspire à une vraie évolution.
Mardi 04.11
Privileged (1.08 All about Defining Yourself) Plus je vois le générique, plus je me pose des questions sur son concept ; il remporte d’emblée le prix du générique le plus cheap de toute la saison mais comme dit Justin Suarez “Cheap is the new Chic”. Il n’empêche, l’ordinateur, le plan sur le bureau, la fille et ses vieilles godasses qui look sur le title de la série, c’est plutôt minimaliste et mochu.
L’épisode-ci remonte un peu la pente, le conflit entre Rose et Sage est enfin arrivé et leurs divergences sont enfin traitées, les deux sœurs sont vraiment convaincantes, les adolescentes dans les séries sont souvent insupportables, dans Privileged, les jumelles ont beau présenter un caractère très typique pour leur âge et leur classe, elles savent rester différentes et intéressantes. Dans l’épisode, un arc se profile également, ou du moins une vraie première intrigue faite autour d’un secret de Laurel (sur l’identité du père de sa fille, en toute vraisemblance). Connu par Megan, ce secret lui permet de contrôler la situation mais c’était sans compter sur le comportement sœur sourire de Megan qui sincèrement à besoin d’être plus bitchy pour se renouveler et intéresser un peu plus, elle frôle l’écoeurement à certains moments.
L’épisode arrive à point nommé pour nous convaincre de continuer la série. Ouf.
Mercredi 05.11
Friday Night Lights (3.06 It Aint Easy Being DJ McCoy) Le personnage de DJ est enfin introduit dans l’univers des Panthers, on avait beau craindre l’arrivée d’un petit nouveau et de pleurer à chaudes larmes le départ d’un Smash charismatique, la démarche demeure réussie, le personnage est intéressant, l’influence patriarcale est remarquable, les McCoy apportent un certain renouveau à la série. Matt et Julie se rapprochent, leur couple était déjà pour nous de l’histoire ancienne, il aurait été préférable de continuer la piste de la mère de Jason mais les deux ado sont à croquer, alors DirectTv ne se prive pas. Landry se trouve une nouvelle proie, après l’histoire de Tyra qui était déjà limite voire inutile, c’est mal venu, Landry en protagoniste dans FNL n’a jamais fait recette.
Dirty Sexy Money (2.05 The Verdict) Nick et Karen, Nick et Karen, Nick et Karen. On ne s’attend pas une seconde à ce que Nick quitte (un temps) Lisa et revienne vers Karen, et pourtant. C’est très excitant, Karen est fabuleuse, Nick ouvre les yeux, la vie est belle, espérons qu’il y ait plus de rapprochement dans l’épisode suivant, que Lisa soit au courant, qu’elle se crêpe le chignon avec Karen et qu’elle finisse dans les égouts de NY à se lamenter sur ses fesses bombées.
Nola Lyon s’apprête à devenir le personnage-boulet de la série, très mystérieuse, elle met aussi beaucoup les pieds dans le plat. Abandonner la poursuite à l’encontre de Letitia juste parce que l’avocat général couche avec son fils est quand même supra-irréaliste, c’est dommage de bâcler une telle storyline qui avait un énorme potentiel si elle avait débouché sur un gros procès médiatique et controversé. Voir Nola de mèche (finale) avec insipide-Simon était une surprise de taille, néanmoins, je doute de l’intérêt fondamental du motif de cette conspiration. Les Darling sont en danger, certes, mais on ignore encore tout de la nature de cette menace. Au moins, du côté de l’intriguant, l’épisode remplit son contrat.
Jeudi 06.11
30 Rock (3.02 Belive in the Stars) Avec ce genre d’épisode tout-le-long-hilarant, difficile de prouver que The Office est la comédie la plus drôle de NBC. Parce que 30 Rock ne fait pas qu’utiliser de la guest star comme Oprah pour dire qu’elle a de la guest star en rayon et qu’elle s’en sert comme faire-valoir, 30 Rock a toujours une histoire et une chute à proposer (contrairement à feu Will & Grace). Cette semaine, 30 Rock a réussi le pari quasi-impossible de faire rire à chaque scénette, même lorsqu’elle est faite autour de Tracy, c’est dire. Oprah devient Pam, 12ans, Tracy regarde Boston Legal parce qu’il pensait que c’était un remake de Star Trek, Liz joue Leia pour se défaire de ses devoirs civiques, Jonathan est Night Shyamalan selon Jack Donaghy, Kenneth a une storyline à la hauteur de son potentiel comique, les fakes Olympics, la liste est longue, exhaustive mais cet épisode est quasiment parfait, à voir, revoir, rerevoir, en direct live ou en intraveineuse.
Ugly Betty (3.07 Crush’d) Amanda devient la coloc de Betty, du coup, le personnage récupère en méchancetés et funkytude, Amanda est sacrément jubilatoire comme personnage, la placer dans le quotidien de Betty est une très bonne idée (elle lui pique ses leggings pour s’en faire une robe : on se gausse). Le reste de l’épisode est plutôt prévisible, le nouveau crush de Betty est assez insipide, le dénouement de cette histoire est fort attendu, à part les préparatifs de la fête par les Suarez, rien n’est particulièrement intéressant. Et Betty est de plus en plus insupportable, ses cheveux-poils-de-cul et ses tenues uniformes (always la jupe haute, le chemisier rentré, le gros collier, le petit veston et la grosse ceinture pour cacher les formes) me sortent par les yeux. Pourtant c’est la première fois que Betty réussit à nous émouvoir, elle prend peu à peu conscience de son physique ingrat et que ses prétendants italiens et à binocles étaient une aubaine pour elle.
Grey’s Anatomy (5.07 Rise Up) Que d’émotions dans cet épisode de Grey’s Anatomy, l’histoire de Denny Duquette renaît de ses cendres et permet de retrouver une Izzie émouvante et sincère tout au long de ces 42 mn, c’était parfait. L’histoire permet aussi de mettre en rogne Dr Hahn (la raison fictive de son départ, façon « je ne tolère pas qu’un hôpital soit aussi moralement abject, alors je démissionne ? » Tss). Hahn a maintenant l’intention de dénoncer à l’hôpital pour cette affaire, l’idée est prometteuse mais dangereuse. Callie qui défend Izzie était incongru mais rend le personnage encore plus attachant. Cristina et Alex pratiquent leur chirurgie sur des cadavres pour l’opération en solo qui s’annonce ; Meredith est quasi-invisible et sert simplement de sidekick à Izzie, la voir heureuse avec Derek, sans l’air lunatique, à lire les journaux intimes de sa mère sans réflexions dark and twisted sur le fond, rend le personnage très attachant. Oui, beaucoup de personnages attachants dans cette saison de Grey’s Anatomy, sue-me e-visiteur. Dommage que Hahn mette les voiles, je l’aimais beaucoup.
The Office (5.06 Customer Survey) Du The Office comme on l’aime, des idées farfelues et de l’humour en permanence (le Bluetooth miniature, l’entretien téléphonique entre Dwight et Jim, le champ des Schrute pour le mariage d’Angela et Gros Lourd), Michael était un peu en retrait dans cet épisode, la scène d’introduction où il annonce qu’il s’est fiancé à Holly pour ne pas dire justement qu’ils avaient rompu était bonne. Dwight et Jim sont en grande forme, le duo après cinq ans est toujours aussi plein de ressources. Pam commence à manquer sérieusement à Scranton, il est temps qu’elle quitte NY et qu’elle revienne au poste de standardiste (en filigrane : je hais Yeux Bleus), il y a un mariage à préparer (si la série les fait rompre, je boycotte NBC pendant deux jours (de préférence, un week-end)).
News primordiales de la semaine
L’actrice Brooke Smith a été virée du cast de Grey’s Anatomy, ce qui est foncièrement scandaleux. Elle permettait la vraie première storyline amoureuse hors des sentiers battus pour la série, voilà qui est vraiment-vraiment fâcheux.
Finalement, Single with Parents avec A. Milano ne sera pas programmée sur ABC.
Et perso, j'ai été tagué par Suffragettes, le blog tourne au ralenti depuis deux semaines et j'ai du mal à concilier diffusion US et écriture de bilans, il va falloir résoudre ça cette semaine. C'est presque une promesse solennelle.
En brayfe, cette semaine, il fallait se gausser devant 30 Rock (3.02), Ugly Betty (3.07) et The Big Bang Theory (2.06). Quant à vous ?