De place en avenues, de rues en boulevards, j’erre dans Paris sans me soucier des averses. 31 octobre 2008. Si vraiment ça flotte trop, je prends le métro, pas tout à fait au hasard mais presque.
Hasard, donc, qui me mène rue de Verneuil. Le nom me dit quelque chose, j’ai bien du l’entendre ou le lire il y a peu. Une maison sans charme évident, taguée au-delà de tout ce qu’on peut imaginer, même dans les dépots SNCF mal gardés des banlieues moroses. La maison de Gainsbourg, que ses héritiers ont choisi de laisser aux fans, aux admirateurs affublés de feutres, marqueurs, pochoirs, bombes de peinture … Tout y passe, même le plus simple stylo-bille pour écrire “Gainsbarre on t’aime”. Il aurait eu 80 ans cette année. Je ne l’ai jamais vu sur scène. J’aimais ses textes, ses provoc’, mais fan ? non. Juste quelques photos de cette maison, une curiosité finalement, dont l’esthétique désormais laisse à désirer. La mémoire a pris le pas sur l’art.
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