Obama ou la fin des présidents golfeurs

Depuis Eisenhower, la balle blanche était de rigueur à la Maison de la même couleur. A tel point que, avec George W. Bush cela devenait problématique. En effet, on lui reprochait de trop jouer au golf alors que la situation était critique en Irak. Même suite aux problèmes en Afghanistan, il avait déclaré officiellement qu’il mettrait fin à ses habitudes golfiques pour mieux gérer la crise. Bref, avec Obama, on aurait pu faire une relation avec Tiger Woods car les journaux se sont lachés sur l’œil du Tigre, la patte du Tigre, bref, sur la montée en puissances des noirs, l’exemple de Tiger Woods en champion noir métis du golf était emblématique. Par conséquent, un président noir se devait de suivre la voie et d’ouvrir la brèche en tant que nouveau tigre de la présidence des Etats-Unis. Manque de chance, il n’est pas golfeur mais davantage basketteur. Tant pis, chaque ère apporte son changement. S’il fait des ratés, on n’incriminera pas son swing. Le golf a 4 ans de répit devant lui aux Etats-Unis. De toute façon, il a vu de l’autre côté de l’Atlantique ce que cela faisait de se prétendre golfeur et d’avoir le mot « changement » à la bouche, c’est simplement de ronronner et d’aller mettre la main au panier d’une italienne qui elle changeait d’amants comme du temps à l'extérieur. Du moment que Barrack n’épouse pas Britney spears dans 6 mois, on lui permettra de préférer le basket au golf et de faire les changements qu’il veut.