Si c’est vrai pour nous c’est vrai pour eux. Une chute, un accident, voire un bref passage en abattoir peut entrainer de grosses séquelles tant physiques que psychologiques sur un cheval. Et dans ce cas quelles solutions s’offrent à lui outre celle de laisser faire le temps?
On reconnait plusieurs de chevaux « à traumatisme »:
-ceux pas rentables, accidentés ou difficilement « gérables » et considérés comme dangereux et qui prennent la direction de la boucherie, risquant au passage d’attraper des maladies en tout genre. Ces chevaux par manque de soins, ne sont pas sains en général. Pour un cheval sauvé de la boucherie, le traumatisme est double car souvent il a manqué de soins et en outre il s’est vu rejeté par l’homme. Un premier conseil est de le mettre à l’écart afin de ne pas contaminer les éventuels chevaux alentours et de lui laisser le temps de s’aérer la tête. Ceci fait un travail d’ approche doux et lent au sol peut commencer.
-les chevaux maltraités comme il en existe tant, jeunes ou vieux oubliés au fond d’un pré voire pire. Les plus difficiles à remettre sur les rails sont peut-être les chevaux ayant réellement fait l’objet de maltraitance. Et ce parce que le temps que la justice -débouchant sur une saisie- intervienne, la situation de maltraitance aura perduré dans le temps.
Dans tous les cas, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une rééducation. Ces chevaux doivent être assimilés à des chevaux difficiles avec lesquelles les méthodes traditionnelles auraient échoué. Ainsi voyez l’enfant Takhi qui propose de prendre votre cheval en pension et selon un tarif dégressif mois après moi afin ce lui assurer une rééducation. Les chevaux y sont travaillés au sol et monté sans mors, dans l’optique d’une remise en confiance. Les pensions peuvent être prises ne serait ce que sur le temps de vos vacances. Il existe donc une aide professionnelle pour ce genre de chevaux devenus « délicats ».
Le travail en étholgie semble répondre aux attentes des propriétaire de chevaux traumatisés. Le temps la patience, la douceur des méthode de désensibilisation entre autres donnent de très bons résultats. L’éthologie comprise en tant que ensemble de pratiques de dressage inspirées de l’observation du comportement du cheval aident à reprendre en main des chevaux qui présentent des difficultés dans leur relation à l’homme et notamment des risques souvent consécutifs de trauma ou d’un naturel extrêmement craintif. Dans le cas d’un tel cheval, améliorer la compréhension de l’homme permettra à ce dernier, de mieux répondre aux attentes ou de réagir aux craintes du cheval, et ce faisant avec le temps de rétablir la confiance qui lui fait défaut. Elisabeth de Corbigny peut travailler votre cheval en fonction d’objectifs précis ou d’une difficulté particulière consécutive d’une mauvaise expérience.
Dans tous les cas, le temps est le maitre mot: donner le temps au cheval de se remettre physiquement et psychologiquement, avant même d’essayer quoi que ce soit éthologie ou autre, c’est lui donner plus de chance de connaitre un rétablissement complet.
Photo par La Lune