Composantes de la personnalité:
La personnalité du cheval à deux composantes: un ensemble d’inné (héritage génétique) et d’acquis (expérience, et apprentissage). Donc les traits de caractère apparaissant dès la naissance sont de l’ordre de la génétique, ceux apparaissant plus tard sont d’avantage le fruit de l’acquis, sachant que ces derniers peuvent modifier les premiers a savoir l’apprentissage peut en parti modifié l’innée. Il est donc possible de modifier la personnalité d’un cheval dans un sens comme dans un autre selon la nature des expériences positives ou négatives.
Différentes études portant sur l’observation de chevaux sauvages ont permis de conclure au faible taux d’agressivité chez ces derniers. Les comportements amicaux et conciliants sont la base de leurs relations ainsi que celles qu’ils entretiennent avec les hommes. Le cheval se classe parmi les animaux les plus pacifiques de la planète, d’où les abus parfois commis par les hommes sur certains. Les chevaux d’un naturel très grégaire, fonctionnent plutôt sur un mode de la cohésion sociale. Les chevaux à plus forte personnalité appelé parfois à tort leader ne manifestent pas de signe de dominance caractérisé. Simplement peut-on dire qu’ils sont plus « charismatiques ». Chacun dans le groupe à un rôle particulier, mais pas de chef à proprement parler.
De fait lorsqu’on lâche un cheval au milieu de congénères et que cela dégénère en bagarre, on peut conclure à d’un comportement pathologique.
Ainsi un cheval qui développe un comportement agressif que ce soit envers lui ou envers un tiers , du type: se cabrer, ruer, déchirer sa couverture, charger, s’auto-mutiler, mordre, taper du pieds…. est un cheval qui communique un mal-être, voire une névrose.
Le cheval n’est pas dénué de sentiments ou d’émotions:
Ainsi, un cheval que l’on sépare d’un congénère qu’il appréciait peut manifester des signes de détresse, de dépression. De même un cheval monté par un cavalier qu’il n’aime pas pourra manifester les mêmes troubles. Ceux-ci sont néanmoins plus variés qu’il n’y parait à première vue. Un œil non averti repèrera seulement les tics d’écurie et les comportements agressifs mais pas les autres comportement anormaux révélateur de mal être.
Parmi ces comportement on note:
- la déambulation incessante dans le boxe
- taper des les murs
- coucher les oreilles à la vue d’un congénère ou d’un humain
- se lécher les lèvres
- gratter le sol
- refus de donner les pieds
- nervosité extrême
- surexcitation…..
- peur extrême du moindre changement, voire devant les objets familiers
Tout ceci sont autant de signes révélateur d’un cheval perturbé. Certes la bagage génétique n’est pas totalement à exclure dans l’apparition des telles manifestations, mais c’est avant toute chose dans le vécu qu’il faudra chercher l’explication et la solution aux comportement anormaux qu’ils soient de type agressif ou de type stéréotypie.
Biblio sur le sujet « Comprendre et influencer la personnalité de son cheval » par Linda Tellington-Jones
ou « Psychologie du cheval, sa personnalité » de Maurice Hontang