Après Le Diable s'habille en Prada, Lauren Weisberger récidive dans la chick litt savoureuse, avec ses working girl overbookées, ses playboy en carton-pâte, ses histoires d'amour compliquées. Avec People or not People, elle reprend les ingrédients qui avait fait son succès : filles canons, boulots pourries, fringues de luxe, pour en sortir une nouvelle aventure so newyorkaise.
Bref, malgré un arrière goût de déjà-vu, ce nouvel opus reste un bon moyen de détente et une bonne alternative à la construction de château de sable sur la plage cet été.
L'histoire (4ème de couv'):
Un job qu'elle déteste, un patron méprisant, une vie sentimentale réduite à néant alors que sa meilleure amie se fiance : pour Beth, c'en est trop ! Elle décide de reprendre son destin en main et démissionne sur un coup de tête. Après un repos bien mérité devant sa télé, elle accepte, poussée par son oncle Will, un boulot dans une boîte de communication. Son quotidien prend soudain une tout autre tournure : Beth troque ses pantoufles contre des escarpins et son farniente contre un agenda de ministre. Embarquée dans le tourbillon de la vie nocturne new-yorkaise, elle savoure les petits plaisirs que lui offre cette situation, jusqu'à ce qu'elle découvre que la presse people s'intéresse de près à ses nuits mouvementées...
Extrait
On est fiancés - trois mots qui pouvaient propulser une personne au septième ciel et en précipiter une autre dans un puits de désespoir. Mon pilote automatique s'est heureusement aussitôt enclenché pour me rappeler qu'il serait pour le moins inapproprié de verbaliser le fond de ma pensée. «C'est un naze, Pen. Ce n'est qu'un sale môme pourri-gâté qui passe sa vie à fumer des pétards dans un corps de grand garçon. Il sait pertinemment que tu es trop bien pour lui, et il te met la bague au doigt avant que tu ne t'en rendes compte. Pire : en l'épousant, tu ne feras qu'attendre le moment où il te remplacera par une nana plus jeune et plus sexy et te laissera ramasser les morceaux. Ne fais pas ça ! Ne fais pas ça ! Ne fais pas ça !»
Julie Têtue