La lecture de notre entretien avec Andrei Pleşu, philosophe roumain, aura de quoi dérouter les marathoniens de la croissance et de la prospective européenne. « L’Europe n’est pas faite pour la vitesse », nous dit-il ; on ne s’étonnera donc pas qu’il soit plus question, dans les pages qui suivent, de mélancolie que de stratégie de Lisbonne, de voyages à pied que de vols low-cost. A travers les mots d’Andrei Pleşu, c’est l’Est qui s’adresse à l’Ouest, qui l’invite à méditer sur son passé, à rompre avec l’urgence et le « sprint projectif » en prenant un peu de recul analytique. A LIRE >>>>>