Les montagnes russes… comment ça marche ?
Martin Carli, Agence Science-Presse. Préparée en collaboration avec le magazine Les Débrouillards
Ça monte, ça descend, tu cries… c’est le cours de science le plus délirant du monde ! Ce type de manège n’est rien d’autre qu’un petit train sur rails… mais sans moteur ou locomotive. Comment avance-t-il ? Par gravité !
Le train monte tout d’abord la première côte, tiré par une chaîne accrochée sous les wagons. Au sommet de la pente, on lâche le train. Toi, pendant ce temps, tu t’époumones ! Comme il va très vite, le train est capable de gravir la prochaine côte, qu’il descend ensuite, encore une fois, grâce à la gravité.
Au cours du trajet, le train perd de l’énergie à cause de la friction avec les rails et avec l’air. Les côtes sont de moins en moins hautes, et à la toute fin du parcours, le train est très près du sol. Il lui reste juste l’énergie nécessaire pour entrer en gare. On recommence ?
La tête en bas… mais toujours bien en selle !
Les concepteurs de manèges ont une alliée de taille : la force centrifuge. Tu la ressens chaque fois que tu tournes en rond à haute vitesse : elle te pousse vers l’extérieur de la courbe, comme la laitue dans une essoreuse. Tu lui dois toutes ces sensations indescriptibles dans les manèges qui tournent, et tournent, et tournent… C’est aussi elle qui t’écrase dans ton siège et t’empêche de tomber quand tu as la tête en bas dans un manège !
Où s’asseoir dans les montagnes russes ?
Si tu aimes la vitesse, choisis le dernier wagon. Pourquoi ? Parce qu’au moment de commencer à descendre une grande côte, ce wagon subit l’accélération déjà acquise par tous les autres wagons du train qui sont déjà bien engagés dans la descente. C’est donc le dernier wagon qui descendra le plus vite. En fait, c’est dans ce wagon que tu auras les sensations les plus fortes dans les montées, descentes, boucles et nombreux virages. Frissons garantis…
Si tu préfères avoir peur, assieds-toi en avant pour avoir une meilleure vue du parcours. Ce sont surtout les repères visuels qui nous aident à évaluer la vitesse à laquelle nous allons. Les ingénieurs créent donc des parcours avec un maximum de surprises et de repères, pour accentuer l’impression de vitesse et de danger. Assis en avant, on voit tout.
Le meilleur des deux mondes : s’asseoir dans le dernier wagon si les sièges sont tournés vers l’arrière ! Pour une expérience plus douce… assieds-toi au milieu !