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Le Parti Québécois : dépassé et réactionnaire

Publié le 09 novembre 2008 par Hugo Jolly

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Source : les parlementeries, Juste pour rire

Le Parti Québécois, le Parti de René Lévesque, qui se présente depuis 40 ans comme étant LE parti souverainiste et progressiste au Québec, est maintenant plus que jamais dans une impasse idéologique. Depuis l’élection de la très “snob” Pauline Marois à la tête du Parti, nous sommes en droit de nous questionner si il existe encore une gauche au sein du PQ.

Cette gauche est encore présente en 2008, mais elle se voit de plus en plus marginalisée et non-respectée par l’élite néo-libérale du Parti. On n’a qu’à penser à l’anti-progressisme primaire de Jacques Brassard ou encore à Joseph Facal, dont les idées réactionnaires sont de plus en plus populaires au sein des militants péquistes, qu’ils soient jeunes ou âgées.

Pauline Marois parlait de “refaire” la sociale-démocratie, bref, selon elle de l’adapter au XXIe siècle. Cette “sociale-démocratie nouvelle”, un peu comme le “socialisme de marché” à la chinoise consiste à faire accepter les privatisations et les massacres des acquis sociaux (une spécialité du PQ). Cette “sociale-démocratie” au lieu de progresser vers l’avenir recule au contraire à ce qui se passait il y a plusieurs décennies (soins de santés privés par exemple).

La gauche au sein de ce Parti devrait comprendre qu’elle n’a plus sa place au sein de cette organisation de millionnaires pourris à l’os qui veut mettre la souveraineté sur les tablettes. On a pu le voir récemment avec l’investiture anti-démocratique de Scott McKay, qui a écarté du processus de décision l’ancien député de l’Assomption, Jean-Claude St-André. Tout ça, parce qu’il critiquait la décision du PQ de mettre de côté l’optique référendaire.

La gauche au PQ se voit offrir les pires comtés électoraux, des endroits imprenables pour un souverainiste. En plus, les idéologues néo-conservateurs du Parti insultent et ridiculisent sans cesse l’implication de progressistes au sein du PQ.

Le PQ est un parti bourgeois comme les autres, malgré le faux optimiste que certains progressistes pourraient garder vis-à-vis du Parti de ti-poil. Des quelques mandats qu’ils ont eus, ils ont fait voter la loi 101, qui est une bonne chose, mais en même temps, les péquistes ont excellés dans les double-discours. Par exemple, ils parlent de justice sociale d’un côté lorsque de l’autre,  ils coupent de 20% les salaires des employés de la fonction publique…

Nous disons avec beaucoup de respect et de considération à ces progressistes et syndicalistes de quitter le Parti Québécois et de se joindre à quelque chose de différent : Québec Solidaire. Avec nous, vous serez respectés et nous pourrons changer quelque chose, qui sait ?

  

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