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Armée française : intégration ou infiltration ?

Publié le 09 novembre 2008 par Micheljanva

Dre A l'occasion d'un évènement grave survenu dans l'armée britannique (ici), nous avions utilisé le même titre et estimé que la question de la fiabilité des engagés bi-nationaux ou de confession musulmane méritait d'être posée.

Un évènement survenu récemment dans un régiment de parachutistes, le 35ème RAP, lance à nouveau le débat : à l'occasion d'une revue de chambre, trois sous-officiers ont découvert dans le casier d'un engagé porté déserteur...un drapeau algérien ! Un des sous-officiers a, dans un excès de colère, piétinné ce drapeau.

Rassurez-vous, le sous-officier a été puni de quinze jours d'arrêt avec sursis car, comme l'a souligné le chef de corps de ce prestigieux régiment, :

"(...) j'ai entendu le sous-officier, il m'a répété que cela n'était pas raciste, qu'il regrettait profondément ce geste et il s'en est expliqué devant ceux qu'il avait blessés par son attitude. Il a été puni de 15 jours d'arrêt avec sursis: il a attaqué un symbole, c'est une faute, il faut la sanctionner. Les symboles, on n'y touche pas." 

Il serait intéressant de connaître la proportion de "ceux qu'il avait blessés par son attitude". Au delà de la valeur de ces soldats, dont certains militaires témoignent honnêtement dans les commentaires, c'est encore, comme pour la nomination de Rahm Emanuel aux Etats-Unis, la question de la bi-nationalité qui se pose. Peut-on être fidèle à deux pays à la fois ? 

Philippe Carhon


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