Non à la capture de l’ours Hvala !

Hvala est une des ourses réintroduites en France. En 2007, elle a donnée naissance à deux oursons. Et cette année, une battue aux sangliers a emmené des chasseurs proches de Hvala, qui a voulu défendre ces petits. Résultat : quelques égratignures pour un chasseur de 73 ans. Et le gouvernement espagnol qui décide la capture de l’ourse protectrice. Quid des oursons ? quid du respect d’une espèce protégée qui a de plus plus en plus de mal à se trouver une place dans un monde qui devrait être également le sien ? Les associations espagnoles lancent une pétition pour protester contre la capture de Hval. Pays de l’ours ADET s’en fait l’écho : Nous avons besoin de vous ! Alors que les tentatives de capture de l’ourse Hvala, dont la finalité reste très floue, sont toujours en cours (à quelques semaines de l’entrée en hibernation…),  signez la pétition lancée par les associations espagnoles !

Signez la pétition :

OSO : ¡ NO A LA CAPTURA DE LA OSA HVALA !

(Ours : Non à la capture de l’ourse Hvala !) Mode d’emploi de la pétition en français  :

• Cliquer sur ce lien :  OSO : ¡ NO A LA CAPTURA DE LA OSA HVALA !
• cliquer sur “Signa per l’ossa” (signez pour l’ourse)
• cliquer en bas du texte sur “M’adheireixo a la campanuya” (participer à la campagne)
• compléter votre nom dans le champ “nom persona” et votre adresse mail dans “Correu electrònic “
• valider le tout en cliquant sur “signa”.

Voilà, c’est fait. Merci !

Traduction du texte de la pétition :

NON À LA CAPTURE DE L’OURSE HVALA ET SON EMPRISONNEMENT DANS UN CENTRE DE RÉCUPÉRATION

Nous dénonçons publiquement les mesures du Consell Generau d’Aran et du Departament de Medi Ambient de la Generalitat quant à l’ordre de capture de l’ourse Hvala par la surveillance de l’Environnement.

Nous considérons cette action démesurée et injustifiée, disproportionnée avec l’ampleur de l’incident qui s’est produit le 23 octobre : pendant une battue au sanglier dans le baix Aran, l’ourse a été détecté par les chiens de la battue qui l’ont poursuivie. L’ourse, en se sentant menacée et acculée, s’est enfuie désespérément et étant donné la coïncidence fortuite de se trouver face au chasseur, l’ourse lui a infligé des blessures, très légères.

Les faits obéissent à une conduite propre à la réaction d’ effroi et persécution de l’animal, et en aucun cas ils répondent à une tentative d’attaque gratuite puisque l’ourse, si elle avait attaqué le chasseur en lui mordant la jambe, comme nous le raccontent les moyens de communication, elle lui aurait infligé des blessures à caractère très grave. Le fait que le chasseur ait uniquement une blessure au bras est du au fait que l’ours n’avait pas l’intention d’attaquer et de faire mal.

En décembre 1993 la Generalitat, avec le gouvernement français et les gouvernements d’Aragon et de Navarre, ont signé la convention LIFE pour la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées, le gypaète et la chèvre sauvage. La Generalitat, qui en principe n’a pas réintroduit d’exemplaires d’ours, mais qui s’est maintenue dans LIFE a utilisé l’argent de l’UE, quelque 200 millions d’anciennes pesetas, dans des mesures de sensibilisation environnementale sur l’ours. Trois ours ont été réintroduits finalement entre les années 1996 et 1997.

Autres espaces avec des ours

Dans les montagnes cantabriques se trouvent actuellement quelque 150 ours, et pendant ce printemps 2008 on a localisé quelque 30 petits, devenant ainsi une des meilleures périodes reproductrices des dernières années. Dans cette zone, qui possède la population la plus importante d’ours de la péninsule, il n’y a jamais eu aucune attaque grave sur la population.

L’ours, espèce à la protection prioritaire

Cet animal avait toujours été présent dans nos Pyrénées, et le dernier exemplaire a disparu pendant les années 90. L’UE avec l’intention de rétablir une espèce que l’homme avait éteinte, a approuvé un programme de réintroduction. Cette espèce est protégée par la Directive européenne d’Habitats 92/43/CEE, qui considère l’ours comme une espèce prioritaire et il exige des états membres la protection maximale sur cette espèce et les lieux où elle habite.

Cette mesure du Conseil Général d’Aran suppose une infraction présumée contre l’environnement. En ce qui concerne ce qu’expriment les chapitres III et IV du Code Pénal, le III par rapport aux infractions contre les ressources naturelles et l’environnement, concrètement celui qui indique son article 330.

D’autres liens sur Hvala :

Les oursons de Hvala

Des nouvelles de Balou et Hvala

Tags:capture, environnement, hvala, ours, protection