Je rappelle le sujet : il s'agit d'une thèse en littérature générale et comparée, dont le titre complet est La fée dans le symbolisme européen, domaines francophone et anglophone, identité nationale, mémoire littéraire et questionnements poétiques.
Le jury sera constitué de Jean Bessière (le directeur), Stéphane Michaud, Joanny Moulin, Micéala Symington, et Laurence Brogniez.
La thèse de Charlotte Michaux tente de rassembler et de confronter les poèmes de plus de 50 auteurs français, belges, anglais et irlandais, entre 1880 et 1920, dans une approche qui ne se contente pas d'une simple analyse thématique, mais qui met en perspective le motif féerique à la fois dans l'histoire littéraire et dans la poétique symboliste de la suggestion. Tout un programme, donc, dont le motif central est davantage celui de la grande fée hiératique héritée de l'imagerie préraphaélite que celui de la petite créature espiègle aux ailes de libellule. Avis aux amateurs, ainsi qu'aux amis (ce sont parfois les mêmes personnes) : venez soutenir Charlotte dans cette épreuve.