Ensuite George et le robot. Une intrigue totalement mais alors là totalement ridicule. Certes ce genre d’outil est sans doute très utile pour l’apprentissage des médecins mais on pousse l’idée un peu trop loin. Et au fond cela sert uniquement de blague pour se foutre de la gueule de O’Malley . Bref, c’est totalement débile et ça rejoint le grand thème des intrigues sans intérêt de George comme quand il servait de nounou à une vieille dame ou au copain gay du chef et j’en passe. George vaut tellement mieux que cela. On l’a encore vu dernièrement avec ce petit garçon effrayé par l’opération. C’était touchant. Là c’est juste stupide et on fait passer George pour un con en définitive.
D’ailleurs de manière générale, je trouve la notion d’internes pas assez exploitée dans la série. Logiquement Meredith, Cristina et compagnie sont au stade de Bailey en saison 1. Hors on n’a jamais vu Bailey se faire sermonner comme eux par ses supérieurs ou courir pour obtenir une opération. Certes c’est Bailey elle n’agit jamais comme une simple idiote mais bon, c’est un peu lourd. Meredith et Lexie semblent être au même stade de leur carrière à peu de choses près. Là où l’on voyait et ou l’on voit toujours un net décalage entre Bailey et ses étudiants.
L’histoire des cadavres piqués par Lexi n’avait rien de drôle non plus. C’était juste amusant de voir ses supérieurs lui piquer l’idée. Mais au fond c’est Bailey et Hunt qui ont raison. Dans un hôpital, on soigne des êtres humains qui sont aimés, qui souffrent, qui pensent. Ce ne sont ni des cochons, ni des robots et il faut traiter les malades avec respect. En passant, on nous annonce en un dialogue que le mariage de Bailey est toujours sur le qui vive. C’est finalement la relation amoureuse traitée de la façon la plus normale. Si le mariage de Bailey doit se casser la figure, cela se fera forcément sur plusieurs saisons.
Les seules scènes vraiment marrantes sont celles de Sloane tentant de draguer Cristina. Et heureusement son charme ne fonctionne pas sur le docteur Yang. J’ai eu un peu peur à ce sujet mais dès leur première scène, j’ai été rassuré par le vent que Sloane se prend en pleine face. Evidemment qui a eu cette idée ? Derek. Je ne l’aime déjà pas beaucoup, un mec passant plus de 30 secondes pour se coiffer est très suspect selon moi mais alors son idée de caser Cristina avec Mark pour avoir la paix est sans doute sa plus mauvaise décision depuis celle de quitter Addison. Car là aussi quitter une femme de la classe d’Addison pour Meredith Grey, il doit avoir un sérieux problème. Faudra voir cela dans les épisodes suivants mais si on lui découvre une tumeur au cerveau, cela ne m’étonnerait pas.
Hunt, lui, continuer de jouer au Rambo insensible mais on le sait très bien, au fond il aime bien Cristina. Après avoir commencé leur romance à 100 à l’heure, on ralentit le rythme afin de mettre leur relation en place et ainsi jouer sur du solide dès le départ. Etrangement Cristina lui parle de la mort de son père, une confession qu’elle n’avait peut être jamais faite à personne à l’hôpital. Mais qui nous montre que derrière sa froideur, il y a un cœur. Ainsi, elle est très professionnelle sur le plan médical mais prend aussi le temps de connaître le nom du patient. Une attention un peu en contradiction avec le personnage, mais je joue le jeu cette fois ci.
Bilan : On oublie cet épisode. Il n’apporte rien, ni émotion ni rire. On avance pas dans les intrigues non plus. Cette mauvaise impression vient sans doute aussi du fait que l’on passe une grande partie de l’épisode à nous rappeler la romance entre Izzie et Denny. Et je n’ai jamais été un grand fan de cette intrigue. Au début, il avait l’air d’un gros pervers et ensuite il est devenu un gros boulet rendant Izzie complètement folle. Et visiblement vu ses réactions dans cet épisode, elle n’a pas l’air totalement guérie. Si je devais me faire opérer au Seattle grâce, je ne la voudrai sans doute pas comme médecin. Je préférai sans hésitation le docteur Yang qui elle sait mettre ses émotions de côté. Allez on oublie tout et on passe à l’épisode suivant au plus vite.