Il y a maintenant quinze jours déjà, que nous sommes de retour en Alsace, mais en fermant les yeux il m'arrive encore parfois d'être là-bas ...
Santorin n'est pas une île comme les autres... c'est un endroit rare qui vous donne envie de vous poser là et d'admirer tout simplement. Admirer et admirer encore, cette lumière, ces couleurs, ce camaïeu infini de bleu, qui au fil des heures change et vous fait découvrir de nuances inconnues.
Pour se situer, Santorin est un minuscule archipel composé de deux îles principales et de trois îlots, en mer Egée au sud-est de la Grèce continentale.
Sa forme circulaire correspond à la partie effondrée d'un volcan (une caldeira) qui explosa 1500 ans environ avant J.-C. Cette éruption fut une des plus importantes de l'Antiquité. Ce cataclysme est vraisemblablement à l'origine du mythe de l'Atlantide.
Et pour la petite histoire, le nom de Santorin lui fut donné par les Vénitiens au XIIIe siècle en référence à Sainte Irène, que les marins appelaient "Santa Irini". Cette appellation évolua en "Santo Rini" puis Santorini".
Thera (que l'on prononce Fira) en est la capitale. C'est à l'ancien port de Messa Gialos en contrebas qu'arrivent les gros paquebots de croisière. Un funiculaire permet aux visiteurs de monter jusqu'à la ville sans effort.
Les ânes indispensables autrefois, font encore partie du décor. Mais ne sont heureusement presque plus utilisés pour transporter jusqu'en haut de la falaise, des hordes de touristes chaque année plus nombreux. Il y a tout de même près de 250 mètres de dénivelé et exactement 588 marches à gravir en zigzag et sous un soleil de plomb. Ce qui n'est pas rien, même pour un mulet grec !
Un petit cadeau pour ma "belette"... elle aime bien les "nânes".
C'est en fait le nouveau port d'Arthinios, situé à 5 km au sud, qui reçoit pratiquement tout le trafic maritime de l'île. Les ferries et les catamarans rapides en provenance d'Athènes ou d'Héraklion (Crète) accostent là.
Voici la belle Oia, appelée également Ia, deuxième grande localité de Santorin, elle se trouve sur la pointe nord de l'île.
La carte postale par excellence.
Oia, baignée de lumière et bénie des dieux.
Les portes du paradis sont quelque part par là, il suffit d'en avoir les clés...
Malgré les nombreux vendeurs de cartes postales et autres souvenirs, ce village, réputé pour être le plus cher de toute la Grèce, a conservé tout son charme. Les fils électriques y sont pour la plupart enterré et la difficulté d'accès, dissuade pour l'instant les promoteurs d'y lancer de grands projets immobiliers.
Le plus impressionnant est la façon dont le village, avec ses quatre églises blanches recouvertes d'un dôme bleu, a pris possession des pentes de l'ancien cratère. De nombreux escaliers et terrasses relient ainsi les unes aux autres, les maisons ancrées dans la roche. Une rue principale pavée et piétonne traverse presque tout le village.
Pour déjeuner, nous avons pris place au Pelekanos. Un restaurant qui se trouve le long de la rue principale et qui possède à l'étage une terrasse avec une vue exceptionnelle sur la Caldeira.
Au menu ce jour-là, une excellente Moussaka !
Papy était cette fois aussi de la partie...
C'est sans aucun doute de lui que j'ai hérité cet insatiable goût des voyages.
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Santorin, inoubliable et d'une beauté à vous couper le souffle...
Nous reviendrons... encore!