Le calamondin (kalamansi) tient de son père le kumquat une petite taille et une bonne résistance aux températures limites chez les agrumes, et ses fruits petits et nombreux.
De sa mère mandarine il tient une saveur fruitée, un feuillage dense, une floraison parfumée et généreuse.
Il accepte bien de vivre à l’intérieur, en pot, en caisse, on l’appelle l’oranger d’appartement, c’est aussi l’orange de la fête du Têt.
Le vinaigre de calamondin est plus surprenant que le vinaire de kumquat.
Le parfum du calamondin est difficile à identifier (c’est encore pire dans le fameux parfait au calamondin, merveilleux dessert), déroutant.
Il faut réserver ce vinaigre à des plats parfaitement lisibles pour la langue et à des mélanges minimalistes de saveurs : pickles frais de chou-fleur au vinaigre de calamondin, vinaigrette pour la roquette, ou quelques gouttes sur la tortilla pommes de terre… presque froide.