Actuellement, on a un conseiller fédéral à l’hôpital, un autre autre qui vient de passer six semaines hors service après une attaque, sans compter l’état délabré des neurones du Nez.
Au fond, à part les dames qui résistent bien, les hommes sont bien fragiles, sauf Leuenberger qui il est vrai ne risque pas le burnout avec son calme de cultivateur de bonzaï.
A côté de ça on voit éclore un nouveau président des USA de 47 ans, un sarko frétillant de tous bois, et de nombreux autres exemples dans le monde de chefs d’États ou de Gouvernement aux alentours de la cinquantaine, voire plus jeunes.
Ces vieux mâles helvétiques un peu foutus et déjà radoteurs avant leur maladies recèlent peut-être parfois la sagesse, mais lorsqu’ils décident de s’accrocher à tout prix, soi disant non par goût du pouvoir mais par devoir civique, ils deviennent en fait dangereux et contre-productifs dans la gestion d’un Etat moderne.
Qu’ils prodiguent des conseils, mais cessent d’être aux commandes eux-mêmes.
S’ils ne veulent pas partir d’eux-mêmes, virons-les en vitesse.