Cochon Dingue m'a taguée.
S'agit d'ouvrir un bouquin qu'on aime à la page 123, de recopier les cinq phrases qui suivent la cinquième phrase.
Pour des instructions plus précises, voir sur le blog de Cochon (j'ai une de ces flemmes, ce soir...). Et je renonce à taguer qui que ce soit (mais ceux et celles que ça branche, n'hésitez pas !).
« ici, très très souvent la femme abandonne sa marmite sur le feu pour se jeter telle une furie sur l'enfant apathique, lui arracher du corps le linge crotté et avec une énergie farouche fourrer le petit nigaud dans des housses immaculées fraîchement lavées. puis mille bouches bombardent de baisers le petit paquet en barboteuse. et la crotte prend le chemin de la machine à laver. c'est un miracle de la nature sans cesse renouvelé que de voir ces linges marron et puants remplacés par du linge blanc plus blanc que blanc. oubliée, la crotte, le soleil brille de nouveau et mille bouches admiratives en visite de dire petit cochon au petit bébé et courageuse maman à l'heureuse mère. »
Les Amantes (titre original : Die Leibhaberinnen),
de Elfriede Jelinek
Seuil, « Points », n° P1120, 2003