Augmentation (de 2,5 % à 5,9 %) de la taxe sur le chiffre d’affaires des complémentaires santé.
Création d’un « forfait social » de 2 % à la charge des employeurs sur l’intéressement, la participation, l’épargne salariale et la retraite supplémentaire.
Taxation, dès le premier euro, des « parachutes dorés » supérieurs à un million d’euros.
Hausse des cotisations retraite que le gouvernement souhaite compenser par une baisse des cotisations chômage.
Alourdissement de 23 % de la taxe sur les alcools forts.
Entreprises non couvertes par un accord ou un plan d’action sur l’emploi des seniors d’ici à 2010 soumises à une pénalité égale à 1 % des rémunérations versées.
Une nouvelle fois, l’État comble ses déficits en prenant dans la poche du privé, plutôt que de s’attaquer à une réforme de fond du système social français. À l’été 2004, avait été votée une “grande réforme” de l’assurance-maladie censée ramener le régime général de la Sécurité sociale à l’équilibre en 2007. On attend encore…