Il s’agit d’une maladie peu pathogène provoquée par une bactérie ERG résistante aux glycopeptides qui a touchée plus de 900 patients au cours des quatre dernières années dans 37 établissements de santé lorrain où ils étaient soignés, dont la moitié au CHU de Nancy, sans causer de cas cliniques ou de maladies directes, sauf quelques infections urinaires, dans 5% des cas.
Les ERG naissent dans certains organismes après ingestion d’antibiotiques, se développent dans le tube digestif et peuvent exceptionnellement passer dans le sang et la transmission de la bactérie est facilitée par l’imperfection des mesures d’hygiène, ce qui en fait une infection nosocomiale.
La présence de la bactérie a été constatée chez plus de 300 patients décédés, mais sans être, sauf exception à l’origine du décès, selon le bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Institut national de veille sanitaire.