Feedback du SEMO: Le salon des Etudes Marketing, Média & Opinion

Publié le 07 novembre 2008 par Nouvelleplace

Feedback du SEMO
Le salon des Etudes Marketing, Média & Opinion

Bilan des 3 conférences tenues mercredi 4 novembre 2008 au Palais des Congrès

Conférence n°1 proposée par l’ADETEM (l’association nationale du marketing)

Achats : à quelles sources d’information les internautes accordent-ils leur confiance ?

Le top 4 des sources d’informations traditionnelles des consommateurs :

81,8% Les relations personnelles
73,8% Que Choisir et autres magazines consuméristes
64,3% Presse spécialisée
57% Vendeurs en magasin

En 2008, il apparaît que les consommateurs sont influencés par les comparateurs de prix (à 72,5%), les journalistes sur internet, les forums et ce que disent les autres consommateurs sur les site de vente en ligne (à 67%)

Bilan

Depuis la remise en cause de la publicité traditionnelle, Internet va naturellement compter de plus en plus. Les réactions spontanées (ou verbatims) prennent ainsi de plus en plus de poids pour formuler leurs avis et leurs choix. ( une évolution significative depuis 2007 : +7,5%)

Perspectives

Dans les années à venir une distinction sera faite entre les sites qui filtrent les avis formulés sur les marques ou les produits et ceux qui ne filtrent pas.

La transparence va devenir une nécessité pour assurer la légitimité de ces sites.

NDLR Bravo à Francois Laurent pour la soutenance et Alexandre Rispal pour son initiative

Pour aller plus loin : http://www.adetem.org/

Conférence n°2 proposée par LINKFLUENCE

Dynamiques d’opinion au sein du Web social (analyser les conversations spontanées des communautés)

Le web social, c’est le web de l’opinion

Le projet du web initial est celui d’être un espace de connaissances, un réseau de documents à portée de tous.

En 2008, le web est devenu un projet social dont l’intérêt est de faire connaissance au sein d’un réseau d’acteurs et de prescriptions.

Apparut au XVIIIème siècle, le terme de « communication » signifiait bien « échanger des propos »

Le web social (ou 2.0) se révèle bien être un retour aux sources,voire une expression de la vraie vie transposée sur internet.

Bilan

Le web social représente une dynamique d’innovation et génère une économie de l’attention.

Perspectives

Une simple analyse des mots-clefs sur Google ne suffit plus pour comprendre les systèmes d’influences sur le web social.

Pour comprendre cette nouvelle architecture, cartographier ces réseaux sociaux permet de segmenter et d’observer la propagation virale d’un sujet grâce à l’analyse des liens interpersonnels.

Pourquoi ?

-Ces communautés ne sont pas forcément visible mais très influentes.
-Différentes communautés ne vont pas parler de la même manière du même sujet.

Pour aller plus loin, consultez le livre blanc sur la controverse au sujet de l’i phone d’Orange en mars 2008 au sein du territoire high tech sur internet : http://linkfluence.net/fr/news/2008/10/07/voir-les-dynamiques-dopinion-orange-iphone-3g/

Intervention de Georges Edouard DIAS directeur du digital Business de l’Oréal

Aujourd’hui on observe une nouvelle forme de marketing CtoC, après le BtoB et le CtoB, explications:

  • Product intelligence

(BtoB ou ERP)

  • Customer Intelligence

(CtoB ou CRM)

  • Collaborative Intelligence

(CtoC)

L’étude The beauty and the geek a permis d’évaluer l’acceptation de la marque L’Oréal dans les communautés du web social (entre les diary, fashion et beauty communities).

Éclairages

- cette nouvelle forme de marketing rend nécessaire la gestion der ces itérations permanentes
- la marque doit être « humaine » et générer des rencontres pour améliorer ensemble (avec ces internautes) la marque et sa perception

Faire appel au réseau social, c’est aider à la construction de marque, grâce à sa capacité à innover, la marque est plus proche des consommateurs.

Conférence n°3 proposé par KP/AM

Recherche d’insights : passez la surmultipliée !

Définition de l’insight consommateur :

Dans un sens élargi le terme est souvent utilisé pour désigner la démarche basée sur des études qualitatives qui consiste à étudier les motivations, attentes et vécus des consommateurs à l’égard d’un produit.

Dans un sens plus strict un consumer insight est une opinion ou attente dominante présente et détectée chez les consommateurs d’un produit qui sert à orienter les discours publicitaires et la politique de commercialisation.

Les insights nouveaux et prospectifs sont rare, dans le flot d’ informations sur le web.

La solution : approcher les consommateurs capables de penser prospectivement

Comment ?

Il s’agit d’écouter les masses en organisant une gigantesque étude qualitative mais en dépassant le stade du déclaratif.

L’étude de la syntaxe :

La façon dont est construite une phrase est révélatrice du degré d’implication et d’intention du consommateur.

Bilan

En moyenne, 1 idée sur 50 est prospective sur la toile !

Pour les identifier, il faut donc mettre en lumière :
les valeurs fondamentales ainsi que les comportements et attitudes émergents

Pour aller plus loin : www.kpam.fr
NDLR En espérant que ces informations vous seront utile, n’hésitez pas à enrichir cette synthèse ou proposer un rapport pour la journée du jeudi 5 novembre par exemple…. ; )