Cette femme n'a pas la classe. Elle EST la classe. La grande classe.
Un jour, sa vie a bifurqué. Atomisée. Elle a embarqué. Elle s'est battue. Elle combat. Elle veut gagner. Sans tuer qui que ce soit. La vie s'est chargée de dégainer. Elle a un coeur. Qui a tremblé. Des yeux. Qui ont pleuré. Mais qui ont oeuvré pour sourire. Sourire à la vie. Sourire pour construire. Elle est toute une humanité à elle seule. Ce ne sont pas des défauts, même si bien sûr, d'aucuns la trouvent usante, pénible, ceci, cela. Tellement elle en veut.
Ils peuvent. Ils n'ont pas compris.
Elle ne cherche pas à convaincre. Son énergie, elle la met ailleurs. Elle a souffert. Dans sa chair. Elle a tous les droits. Elle n'élude jamais ses devoirs. Devant elle, le temps qu'elle n'a plus. Ses yeux en ont vu de toutes les couleurs. Ont viré. Du noir gris au dorée. Ses mains ont porté les grimaces de la souffrance. Graciles, elles guident le stylo pour qu'il écrive des choses belles. Ses pas sont de ceux qui arpentent et qui avancent. Ses mots en ont bouffé des vertes et des pas mûres, quand ils n'expliquent rien, ils se sont reconstruis, ils sortent aujourd'hui avec de la chaleur. Elle ne paie pas de mine. Elle est la classe. La grande classe.