04:31, je le savais...

... que je devais pas rentrer là-dedans. Et puis ben trop tard. Comme tout le reste, depuis toujours, j'ai plongé dedans yeux fermés, et impossible de me faire décoller depuis. J'entame ma seconde semaine chez moi, avec un chat, un bol de thé, des clopes en pagaille (tiens, une p'tite dernière), des bougies, une citrouille, une télé en fond, et j'enchaîne les levels à coup de dague dans la tronche des ravageurs (...). Je ne suis pas une fille, ça se saurait.
Donc jusqu'à ce soir, alors que nous débattions devant un plat coréen que je n'ai pas trouvé extraordinaire par ailleurs, je culpabilisais. Mais c'est une passion m'a t'on confirmée. "T'as le droit, et ceux qui jouent aux échecs alors ?!!". Bon ben j'me suis tue et j'assume. Ca va faire 25 ans que je suis passionnée de toutes ces conneries technologiques. On me sort un truc en rapport avec le vide, le virtuel, le loisir, et le technologique ? Je prends, à mort. Depuis le TO8D, la Dictée Magique de Texas Instruments, l'Intellivision, et le Game Boy, on m'a plus arrêtée.
Il fallait donc que je m'intéresse de plus près à World of Warcraft. Premier personnage monté en couple, je monte le second toute seule. Et il est 04:36. Je sais que je vais me calmer un moment donné. Mais ce monde est si... c'est juste bluffant qu'ils aient pensé à tout. Tout j'vous dis. Et c'est énorme.
Donc maintenant pour me parler faut se connecter sur WoW, pas d'autre choix (y compris pour faire la vaisselle, ça fait trois jours que je dis "putain, faut qu'j'la fasse"....). Heureusement que je pense à nourrir le chat. Qui vient de temps en temps s'assurer que je meurs pas sous les coups de boule du monstre à deux têtes (m'a fait peur çui-là tout à l'heure)... Et elle fait ronron, ça me ramène à la réalité deux secondes.
Il se lève dans une heure, je sais pas si je vais aller me coucher du coup.
J'crois que je vais aller consulter. Non, j'assume, j'assume, j'assume, j'assume.
Du coup quand je vais voir les blogs de mode, je me fais chier maintenant. Ca tourne en rond. mdr !

me, myself and I