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La très très grande entreprise (2008)

Par Eric Culnaert

La très très grande entreprise sur la-fin-du-film.com 

Dans ce film de Pierre Jolivet, la firme agro-chimique Naterris, par ses activités polluantes dans le Midi, a saccagé l’environnement et ruiné une foule de petits commerces. Les victimes ont fait un procès, et elles y ont gagné une indemnité de… 12 000 euros, autant dire une aumône. Aller en appel pour obtenir davantage ? Leur avocat, maître Dessax (Nicolas Marié), le déconseille, car il faudrait un fait nouveau. Parmi ceux qui voudraient continuer, Denis (Jean-Paul Rouve), qui tient un restaurant avec son ami Philippe (Ludovic Bergery), Zak (Roschdy Zem), dont le commerce d’huîtres a sombré, Mélanie (Marie Gillain), aide-comptable, et Kevin (Adrien Jolivet), jeune ingénieur en chimie.

Trouver un fait nouveau ? Cela ne peut se faire qu’au siège de Naterris, installée dans une tour de La Défense. Trois des quatre compères – à l’exception de Kevin, qui va prospecter d’une autre façon – se font engager sur les lieux. Ils seront vigile, cuistot et « technicienne de surface », femme de ménage si tu préfères, lecteur pointilleux sur le vocabulaire. La difficulté consiste à parvenir aux étages supérieurs, ceux de la direction. Pas facile quand, à l’instar de Zak, on a été affecté au parking en sous-sol ! Mais on ne serait pas français si on n’était pas adepte du Système D.

Une première étape est franchie quand Zak réussit à séduire madame Lamarq (Guilaine Londez), un cadre important, et surtout à lui voler une clé USB contenant des documents intéressants, mais qui prouvent surtout que les dossiers sérieux sont dans le coffre directorial, difficile d’accès, dont ils n’ont pas le code. Néanmoins, Mélanie parvient à trouver que la combinaison du coffre est C-O-F-F-R-E, pas moins ! Zak fait main basse sur les dossiers capitaux… mais il n’a pas le temps d’embarquer les dernières pages, où se trouvent les signatures et les cachets qui les authentifieraient devant un juge. Il faut recommencer, et là, ils se font prendre par la sécurité.

C’est mal parti, mais le PDG de la société leur offre de les engager en échange de leur silence. Air connu. Ils refusent. Heureusement, Kevin survient à temps pour sauver la situation : parti en Inde, il revient avec Sanjay (l’ex-footballeur Vikash Dhorasoo), un avocat de là-bas, où Naterris a aussi sévi et causé pas mal de dégâts, et surtout, il ramène des témoins. Cette fois, le procès peut avoir lieu, et Naterris est lourdement condamnée. Les quatre mousquetaires vont pouvoir reprendre une vie normale, et peut-être aller au cinéma voir un film plus vraisemblable, surtout s’ils consultent assidûment allocine.fr comme nous le faisons tous religieusement.

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Un film qui tombe dans la catégorie Et alors là, tout à coup..., Tous les films, Et à la fin il sauve le monde. Cette fin a été révélée le 6 novembre 2008 à 8:04.
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