Ecrire tous les jours un billet n’est pas évident, il y a les facilités quand j’ai un nouveau livre ou disque à vous proposer ou encore quand je pioche dans une réserve de textes qui ne sont jamais parus sur ce blog, comme des récits de voyages ou des nouvelles écrites il y a longtemps déjà. Parfois je réagis à l’actualité mais ce n’est pas ce que je préfère écrire car entre les médias traditionnels et les humoristes qui en vivent, il m’est difficile de faire mieux qu’eux et je crains que vous ne pensiez que j’ai « pompé » sur un voisin. Bien sûr j’ai aussi des trucs, des textes écrits et que je garde sous le coude pour les jours d’inspiration défaillante. Mais le plus extraordinaire, pour moi, c’est quand je n’ai rien à vous dire, que la journée va se terminer, j’ai lu jusqu’à l’ours de mon quotidien du soir, je me prépare à passer la soirée sans laisser de trace dans mon blog et soudain, fulgurance, une idée me vient, j’ouvre une page vierge de Word, je tape quelques mots et le texte s’écrit tout seul, mes doigts frappent les touches sans que j’en maîtrise la logorrhée. Une fois de plus la muse qui veille sur moi m’a donné le petit coup de pouce salvateur, m’a soufflé dans l’oreille l’inspiration, m’a titillé les neurones. Je ne sais pas son nom ni qui elle est mais qu’elle soit ici remerciée car j’aurais certainement encore besoin d’elle.