France - Ce soir prend fin la Commission océanographique intergouvernementale (COI) d'Athènes, organisée par l'Unesco. La France a prévu d'y affirmer sa volonté d'accueillir le futur centre régional d'alerte aux tsunamis en Méditerranée occidentale.
Cette décision a été prise de concert par Jean-Louis Borloo, actuel ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’État chargée de l’Écologie et Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, de l’Outre-Mer et des Collectivités territoriales.
Tous trois ont en effet émis le souhait de faire de la France un acteur majeur dans la mise en place et le développement du futur centre d'alerte aux tsunamis et autres risques pour la Méditerranée occidentale, lequel devrait couvrir les zones littorales méditerranéennes françaises, italiennes et la péninsule ibérique.
Si le projet français, présenté à l'occasion de la cinquième réunion du groupe intergouvernemental de coordination pour la mise en place d'un système d'alerte aux tsunamis et autres aléas côtiers en Méditerranée et Atlantique Nord-Est est retenu, il permettra au territoire français de participer activement au réseau d'observation des données mis en place, et à son développement.