Comme le temps passe… trois semaines sans donner de mes nouvelles. Désolé. Quelle actualité quand même ! Je ne sais pas vous, mais moi je suis tout chamboulé par tout ce qui se passe. Et c’est à la minute que j’ai envie de réagir. Je me calme… l’âge peut-être. Enfin, j’ai le nez dans le guidon et les prestations ! Développer une société qui a deux mois d’âge en plein marasme, dans un depressing collectif faut garder le moral ! Et surtout il faut remonter le moral aux clients.
Nous vivons dans une époque formidable, mais nous n’en avons pas encore conscience. Essayons de ne pas mettre d’émotion dans cette spirale irrationnelle et « be cold ». Les mots communication, management, engagement, reconnaissance vont revenir au devant de la scène dans les entreprises. Il va falloir faire fonctionner nos neurones et reconstruire non pas un monde nouveau… mais des codes différents. Détruire c’est facile, tout le monde peut le faire, mais construire c’est autre chose, c’est plus délicat et il faut de la volonté. Il faut recréer. Mais c’est génial tout ça ! C’est épatant !
Ne plus entendre les mêmes rengaines, les mêmes discours, les mêmes « blablating ! ». Les spécialistes des « copier/coller » de la pensée vont devoir faire preuve de créativité. Tout le monde est sur le pont : agence ou annonceur. Tout est à reconstruire.
La communication interne doit relever tous ses défis et se battre contre le couperet qui ne va pas tarder à tomber : « budget en baisse ». C’est parfait ! Les agences vont devoir revoir leur schéma et les entreprises optimiser leur cahier des charges. L’heure est à la mobilisation générale, je le redis ! Le temps n’est plus au week-end prolongé, à la grasse-matinée récupératrice ou à la sieste salvatrice. Ces secousses financières ont aussi un autre avantage. Les courageux (c’est-à-dire ceux qui vont créer de nouveaux codes, qui vont prendre des risques) vont s’en sortir. Tout n’est pas une question de budget, là aussi il faut arrêter !!! J’en peux plus d’entendre parler de cela. Ce n’est pas d’argent qu’il faut dans nos métiers, c’est de créativité, d’innovation. Répondre d’une façon différente, innovante aux demandes de clients. Et puis, il nous faut rassurer les clients qui eux-mêmes sont inquiets, angoissés. Communicant(e)s de tous les pays tout ce qui se passe, c’est vraiment génial… mais vous savez que je n’aime pas dissocier communication et management c’est pourquoi je voudrais aussi évoquer le thème du Leadership.
Le leadership. Et oui… la crise va redonner des lettres de noblesse à ce mot si souvent galvaudé. C’est dans la crise qu’on reconnaît l’importance du leadership dans l’entreprise. Ce n’est pas quand tout va bien, qu’on s’aperçoit si son dirigeant est bon ou pas. C’est dans la crise… c’est un peu comme en amour !!!! Le dirigeant va retrouver de la légitimité managériale. Les collaborateurs vont se rendre compte que, pour lui, entraîner et motiver les troupes ; donner du sens et maintenir le cap d’une stratégie ce sont des fondamentaux. Vous connaissez mon crédo le management « à la papa » : hyper protecteur, étouffant, possessif, c’est fini. Le management « au maître d’école » : travaille comme ca, fais ça, ta copie n’est pas bonne, ça aussi c’est fini. Nous sommes au 21ème siècle ! Cela n’a pas que des inconvénients. Les collaborateurs ont besoin de se sentir aimés et respectés « cf mon post sur le storytelling » ; mais les dirigeants aussi. La considération ça vaut pour tout le monde. Et regardez autour de vous, les collaborateurs dans la tempête, c’est vers leurs patrons qu’ils se tournent. « Chef, on fait quoi ? Comment on va s’en sortir ? Je vais garder mon emploi ? ».
La vérité de l’entreprise actuellement c’est cela. Et les dirigeants doivent reprendre leurs habits de dirigeants… De nouveaux dialogues sont à réinventer. Moi j’y crois. C’est mon côté pessimiste joyeux !