Des paradis aux enfers en cercueil écolo

Publié le 06 novembre 2008 par Jeanyvessecheresse

Curieuse, cette semaine passée qui bégaie et rassemble enfers, paradis et cercueils dans un temps raccourci.

Paradis : (1)

De quoi nourrir mon exégèse farfelue sur Sarkodieu, l’omniscient-multiforme et sa conception évolutive des paradis :

Dans la version la plus ancienne et la plus courante, il en est le jardinier. Quand il les cultive, ces paradis, il apparaît sous la forme d’avatars. Citons-en deux parmi les plus courants : tantôt il est appelé Prince d’Andorre (certains exégètes voient dans ce nom la déformation d’une injonction antique appelant au meurtre rituel des démocrates athéniens : « endors la vieille ! ») ; d’autres fois, il est appelé Suzerain de Monaco (on parle à ce propos de rites monacaux, mais la tradition fastueuse et sarkodieuse va à l’encontre de cette interprétation, notamment la version dite Bling-Bling très souvent attestée).

Sarkodieu tonne contre les paradis, mais sa colère se révèle seulement dans les versions les plus récentes où il vitupère leur immoralité. La représentation de Sarkodieu qui prévaut lors de ces condamnations c’est celle du bon larron face aux descendants d’Adam et Eve désormais nus et desquels il a exigé qu’ils abandonnent leurs nippes. Toutes les recherches actuelles montrent que pendant ce temps-là, il continue à transformer en énergie ce qu’il a ainsi récupéré sur les plus pauvres pour continuer à créer les trésors de ses paradis préférés et fiscaux.

Enfers : (2)

Charon le passeur s’appelle Hortefeux dans les versions les plus récentes. Il est chargé de jeter les damnés par Sarkodieu, femmes et enfants compris, et de les conduire dans les enfers dont ils sont issus.

Cercueils : (3)

Peut-être enfin une bonne nouvelle - « évangile » en grec – pour ceux qui s’en vont vers l’au-delà de leurs songes : le cercueil écologique.

Pour la Toussaint, nous aurons enfin accès…