Sentiments

Il y a le sourire qui vient aux lèvres lorsque  survient l'annonce du résultat,

Il y a le soulagement d'avoir évité l'intronisation à la vice-présidence d'une caricature du mauvais coté de l'Amérique celui de l'Amérique égocentrique, va-t-en-guerre et indifférente à l'environnement, celui du "mode de vie non négociable" de Bush père.

Il y a le respect qu'inspire le perdant lorsqu'il félicite son challenger et fait taire les huées de la foule, fort d'une vie bien remplie mais plombé par son camp et sa colistière,

Il y a l'effroi que suscite l'état dans lequel le tandem Bush/Cheney a laissé le pays et le monde, après des années qui n'ont bénéficié qu'à eux-même, leurs dynasties et leurs inféodés, a tel point que Georges W Bush conseille à Barack Obama "de bien en profiter (go enjoy yourself)"...

Et puis, de ce coté ci de l'Atlantique, il y a la pointe de jalousie que l'on éprouve lorsque l'on pense à cette élection d'un homme d'espoir, pour ceux qui disposent d'un président qui n'en suscite aucun.