Je suis arrivé hier, mardi, dans cette ville de la Lousianne que tous appelle Nouvelle Orléans, mais qui pourrait tellement s’appeller la ville qui pue, ou la ville du monde qui s’parle tout seul sur la rue. Mais bon, j’voudrais pas me mettre du monde à dos, donc je ne dirai pas ça, c’é pas gentil…
Mis a part notre serveur, tous les gens qui sont venus à notre table ne semblait vraiment pas dans leur élément. D’habitude quand tu vas dans un resto pseudo-chic, tu prends ton trou parce que le decorum est impressionnant. Mais hier, ce n’était pas le cas!
D’abord la fille de l’eau. Elle arrive avec un plateau sur lequel repose 2 verres à eau et une bouteille. Elle ne sait pas trop comment enlever les verres sans que tout tombe à terre. Elle réussie de peine et misère. Je nous croyais hors de danger. Mais non! Pas si vite le gros!! Voilà qu’elle va pour prendre la bouteille avec la main droite, mais se souvient sûrement qu’elle ne peut pas me verser de l’eau en me frottant son coude dans’ face. Elle y va donc de quelques steppettes de mains pour libérer la main qui tient le plateau. Elle verse mon eau, et recommence ses steppettes, parce que pour verser l’eau de Robert, ben fallait qu’elle change de main. Je me mordais le dedans des joues.
Ensuite, la fille du pain. Elle nous propose 2 sortes de pain, les 4 pièces bien placées sur son assiette. Pour nous donner notre pain, elle doit essayer de faire une paire de pince avec deux fourchettes format André le géant. Si c’est pas la première fois qu’elle faisait ça, elle est mieux d’oublier l’origami parce que ses grenouilles vont être vraiment laides! Bref, après que ses fourchettes et sa main se soient obstinés un bon bout, elle réussie à nous servir nos pains. Encore une fois, je ne voulais pas rire, pour ne pas ruiner sa carrière qui s’annonce des plus prometteuses.
La bouffe était très bonne. Mon Ribeye était impeccable!! J’y retournerais sûrement si on me le demandait. C’est juste que côté ambiance et service, le staff semblait pas mal plus intimidé par de decorum que nous l’étions par les beaux longs rideaux bruns en v’lour…
L’image vient du site Emeril’s