Le 4 novembre 2008 restera une journée mémorable dans l’histoire politique américaine et mondiale. Je suis agréablement surprise de l’engouement médiatique et populaire qu’a suscité Barak Obama dans son propre pays certes, mais surtout dans le monde et en particulier en France (il suffisait d’être présent au siège du Modem hier soir où l’on circulait difficilement dans les locaux démocrates parisiens qui étaient plein à craquer de militants et sympathisants, tel un soir victorieux de campagne électorale !). Considéré, dès les primaires démocrates, comme étant l’outsider noir sorte de caution morale et signe de diversité au sein de son parti, il devient le 44ème Président des Etats-Unis. Tous les médias de la planète ont étalé ses origines, son éducation, sa famille, son parcours professionnel et politique pour arriver à la tête de la première puissance mondiale. Les Etats-Unis : pays de tous les possibles, pays de toutes les contradictions. Le modèle de société américain n’est pas celui que je souhaite pour mon pays, la médiatisation à outrance des femmes et hommes politiques n’est pas souhaitable et transposable en France, idem pour les sommes vertigineuses allouées aux campagnes électorales, cela en devient indécent...
Barak Obama incarne le changement dans l’accession au pouvoir, il devra tout au long de son mandat le prouver sur le fond des idées et des actions. Il semble capable d’agir autrement que son predécesseur et posément malgré la pression internationale qui va peser sur ses épaules. Le 6 janvier prochain, un nouveau visage pour l’Amérique, une nouvelle donne géo-politique et 2012 se profile à l’horizon français…
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