- "États-Unis : un système électoral bien verrouillé" [extrait] Le facteur le plus sélectif dans la désignation du président demeure l'argent. C'est même ce qui assure que celui qui héritera de la charge pour quatre ans, ou pour huit s'il est réélu, aura eu au préalable l'aval des possédants, dont il défendra ensuite évidemment les intérêts essentiels...
- "Le jour où rien ne changea (Agnès Maillard repris par AgoraVox)" [extrait] Autrement dit, l’élection d’Obama devrait maintenir l’illusion quelque temps de plus, cristalliser les espérances et les énergies, mais nous avons déjà dépassé le point de non-retour depuis longtemps et l’atterrissage devrait être d’autant plus amer et violent que l’enthousiasme et la foi dans le changement qui permet de revenir en arrière seront forts ce soir.
- "Rien ne va plus, les jeux sont faits." [extrait] Nous n’y croyons plus. Il n’y aura pas de rédemption, pas de nouvelle aire mondiale d’un pacifisme enfin œcuménique. Ces niaiseries ne changeront pas la donne et la donne est viciée. Plus la donne est viciée et plus il faut enrober le spectacle de ce jeu en trompe-l’oeil de causes totales, absolues, indiscutables.
- "Politique étrangère : que peut changer Obama ?"
- ""Obamania" : la fête sera bientôt finie" [extrait] Si le candidat démocrate trouve souvent grâce aux yeux des européens, Obama a été propulsé au rang d'idole. Pourtant, son protectionnisme économique et son laxisme sur les questions internationales risquent de plonger le Vieux Continent dans une dangereuse précarité.
- Affrontera-t-il les véritables maîtres du pays (complexe militaro-industriel, multinationales, etc.) ? [extrait] Plus que jamais, et quelle que soit la joie que l’on peut éprouver à savoir le camp de Bush et des néo-conservateurs battu, on a envie de murmurer « prolétaire sauve-toi toi-même ! » Mais pour que le prolétaire puisse « se sauver lui-même, il lui faut une organisation collective, et pas une situation qui le laisse spectateur d’un happy end télévisuel ! »
- "Obama et l'empire" [extrait] Dans tous les cas, ceux qui critiquent le rôle des États-Unis dans le monde ne doivent donner prise à aucune illusion de « changement » substantiel. Tandis qu’une présidence Obama serait tactiquement contrainte de dévier de la ligne de Bush & Co, qui se comportent ouvertement comme des seigneurs de guerre et des bandits, il n’y aura pas de rupture stratégique avec la quête constante de la domination mondiale des États-Unis ni avec les impératifs de l’empire.