Trécon, Sainte-Verge, Bouzillé, Bergère-lès-Vertus... Les représentants d'une vingtaine de communes aux noms cocasses vont se retrouver les 28 et 29 juillet à Vaux-en-Beaujolais (Rhône), le village qui a inspiré Clochemerle, l'oeuvre burlesque de Gabriel Chevallier.
"Pourquoi ne pas profiter de son nom... pour se faire un nom ? La France du vide est pleine de ressources et tient à le faire savoir", soulignent les organisateurs dans un communiqué de présentation des festivités.
Les "rencontres annuelles des communes aux noms burlesques et chantants", qui s'étaient tenues l'an passé à Arnac-la-Poste (Haute-Vienne), réuniront 500 membres des délégations, souvent originaires de petits villages ruraux.
Quelque 20.000 curieux sont attendus pour cette nouvelle édition, après le succès de la précédente qui avait attiré 15.000 personnes, selon les organisateurs.
La commune de Vaux-en-Beaujolais se targue d'avoir inspiré à Gabriel Chevallier "Clochemerle", chronique villageoise racontant les querelles intestines d'un village autour de la construction d'un urinoir, devenue un best-seller traduit en plus d'une vingtaine de langues. C'est donc sous cet alias devenu synonyme des villages aux histoires burlesques que la commune s'est intégrée au groupe des communes aux noms improbables.
Au cours de ce week-end festif, placé sous le signe des "rencontres conviviales", seront proposées dégustations de spécialités culinaires des villages concernés et animations autour du patrimoine culturel de "Clochemerle", avec notamment quelques saynètes de l'oeuvre de 1934.