L'Amérique solde le monde libre par caprice

Publié le 05 novembre 2008 par Drzz

Barack Obama a été élu 44e Président des Etats-Unis.

A l'ère du n'importe quoi , alors que l’Occident prend l’eau de toutes parts, l’Amérique a placé à la tête du monde libre un jeune homme ayant accompli 270 jours comme sénateur des Etats-Unis. Pas de service militaire. Aucune activité d’entreprise. Aucune gestion de conseil d’administration. Bref, le peuple américain a placé à la tête de l’exécutif d’une nation de 300 millions d’âmes un homme qui ne sait pas ce qu’est un exécutif.

C’est l’homme « post-racial » mais sa race, paradoxalement, fait de ce jour un évènement historique. C’est un « rassembleur » que la moitié conservatrice du pays n’accepte pas et n’acceptera jamais. C’est un « visionnaire » qui n’a jamais eu de vision ni de travail reconnu. Mais dans nos nations en plein naufrage, peu importe ce que vous dites, pourvu que marche le moulin à vent.

L’Amérique n’en est pas à son coup d’essai. En 1960, elle élisait un jeune ambitieux d’origine irlandaise. Une élection historique, l’homme étant catholique. Il s’appelait John    F. Kennedy. Pour une génération, il a suscité un culte hystérique que l’on croyait réservé aux potentats du Kremlin. Sa nourriture, ses demeures, son bureau, sa coupe de cheveu, sa femme… Le gentil Kennedy, le beau Kennedy, le charismatique Kennedy…

Et le Kennedy Président ? Vous dites… ?

A l’ombre des couvertures des gazettes, quinze cents exilés cubains en lutte contre le dictateur Fidel Castro mourraient massacrés sur la plage de la Baie des Cochons, au large de Cuba, parce que Kennedy les avait privés d’appui aérien. En effet, le président américain estimait que Castro était un personnage « fascinant » bien qu’il ait installé un régime communiste à quelques encablures des Etats-Unis. Nous étions au milieu de la guerre froide, le nouveau conflit planétaire déclaré par le totalitarisme marxiste, et notre avenir était en jeu, mais le Président en place s’en moquait éperdument. Les Cubains en payèrent le prix fort.

En 1962, profitant de la naïveté quasi maladive de Kennedy, les Soviétiques envoyèrent des missiles intercontinentaux sur l’île. Leurs têtes nucléaires pointaient les côtes US. Entre les forces soviets et les peuples du monde, il n’y avait qu’un Président démocrate, élu par hasard et soutenu par une génération d’irresponsables. Par une énième reculade qui prolongea la guerre froide de vingt ans, Kennedy parvint à s’extraire d’une crise qu’il avait créée. Vous imaginez ? Nous étions au bord d’une guerre nucléaire qui aurait pu effacer l’Europe du globe, les hommes manquèrent de s’atomiser les uns les autre, mais la postérité a conservé Kennedy et ses brushings. 

Aujourd’hui, une Amérique très fatiguée solde le monde libre par caprice. Elle nous propose pire que Kennedy, et les Israéliens, les Géorgiens, les Afghans et les Irakiens seront les premières victimes de ce choix.

Barack Hussein Obama se moque totalement de l’importance de sa charge et ses supporters n’en ont pas plus conscience. Ils sont là pour la fête et les jeux de manche.

Ils ne méritent pas ce cadeau de Dieu qui s’appelle l’Amérique, un pays qui n’a pas été créé pour des gens comme eux. Mais nous vivons à une époque où l’histoire ne donne plus de leçons.

Le plus difficile, pour nous tous, sera d’observer le Président Hussein exercer son pouvoir. Et entendre, de par le monde, les cris de tous les innocents qu’il va envoyer au massacre pendant quatre ans. Ils seront nombreux.