C'est ce que propose Marie-Thérèse Hermange, sénatrice UMP de Paris, dans un rapport présenté mardi à la presse.
Elle souhaite que la France mette en place "une politique de collecte plus ambitieuse fondée sur une information transparente", afin que le cordon ombilical ne soit plus traité "comme un simple déchet opératoire" La France accuse dans ce domaine "un retard considérable" en termes de stocks, ne se situant qu'au 16ème rang mondial avec quelque 7.000 greffons stockés en juin 2008 (contre par exemple 26.000 unités stockées en Espagne).
C'est une bonne nouvelle car la sénatrice souligne que le sang de cordon ne pose pas de problème éthique important faisant ainsi allusion aux recherches sur les embryons qui portent gravement atteinte à la Vie sans produire de résultats probants.
Le ministère français de la recherche a d'ailleurs parrainé le consortium international de recherche sur les cellules souches de sang de cordon ombilical et les cellules souches adultes, Novus Sanguis, créé en 2007 et lancé en mai 2008, avec le soutien de la Fondation Jérôme Lejeune.