Se sont deux news que j’ai lu hier dans les Nouvelles concernant :
- Un requin à Magenta
Un pilote d’hélicoptère a cru reconnaître hier, la forme d’un grand requin qui se trouvait à une dizaine de mètres du bord de la plage de Magenta. Il a donné l’alerte.
Cela faisait presqu’un an qu’on n’avait pas aperçu de squales dans la baie de Magenta. Hier, en cette première journée de vacances, les véliplanchistes avaient sorti les voiles et les baigneurs leur maillot. Mais en début d’après-midi, un requin de taille imposante aurait été aperçu par un pilote de la société Hélisud qui venait de décoller de l’aérodrome de Magenta. « Il était 13h30. Je partais vers le lac de Yaté », raconte Jean-Claude Dorge, aux manettes d’un hélicoptère Robinson 44. « Au décollage, j’ai aperçu, me semble-t-il, un requin au bord de la plage. C’était une grosse masse sombre, j’étais avec le gérant de la société et nous l’avons vu tous les deux. Dans le doute, on a préféré donner l’alerte à la tour de contrôle car des baigneurs étaient dans l’eau non loin de là. »
La tour de contrôle a transmis l’information à la mairie, à la sécurité civile et au PC secours en mer, mais aucun dispositif particulier n’a été mis en place pour évacuer les baigneurs, la menace n’étant pas jugée suffisamment grave pour les estivants
Un spécialiste des cétacés préconise, quant à lui, en cas d’alerte, « une mise en œuvre mesurée car il est inutile d’affoler les gens pour rien ». À les voir dans l’eau hier après-midi, les véliplanchistes et les baigneurs n’avaient pas l’air effrayés.
- Et surtout, un carton rouge au club de plongée Nouméa Diving (décès d’un Japonais il y a 1 mois et demi) donc voici l’article correspondant :
Sale temps pour le patron du club de plongée
Le directeur de Nouméa Diving a été entendu par la gendarmerie maritime, la semaine passée, pour trois infractions dont celle d’abus de confiance. Parallèlement, l’homme fait l’objet d’une enquête de police pour homicide involontaire, après la noyade d’un touriste japonais, à l’île aux Canards. Ce tragique accident pourrait entraîner plus de surveillance au sein de la profession.
Un mois et demi après la noyade d’un touriste japonais, lors d’un baptême de plongée au ponton de l’île aux Canards, une autre affaire vient éclabousser le centre Nouméa Diving. En milieu de semaine dernière, son directeur a été placé en garde à vue prolongée, à la gendarmerie maritime. Pendant plus de vingt-quatre heures, les enquêteurs ont interrogé le plongeur sur une série d’infractions, dont celle d’abus de confiance.
Il lui est reproché d’avoir joué le mélange des genres, en faisant facturer les cotisations annuelles de son association Nouméa Plongée, par Nouméa Diving, une structure de plongée à vocation commerciale. Or, cet argent n’est jamais arrivé sur le compte de l’association.
Autres points sur lesquels le directeur a été entendu : le défaut d’agrément touristique, exigé pour l’exploitation de son bateau, L’Imperator, et le non-respect de la réglementation qui encadre la plongée sous-marine en Nouvelle-Calédonie.
Lors d’un contrôle de la gendarmerie maritime, la semaine dernière, l’homme a été surpris en train de plonger avec des pompiers de Païta, dans le cadre d’une formation rémunérée. Une violation de la réglementation, puisque celle-ci impose aux établissements à vocation commerciale d’avoir au moins un directeur technique, titulaire du brevet d’Etat. Or, depuis un mois, Nouméa Diving n’a plus de directeur technique. Celui-ci a claqué la porte du centre, peu de temps après le décès du touriste japonais.
« La procédure devrait aboutir à une comparution avant la fin de l’année »
Mais les soucis ne s’arrêtent pas là pour le directeur de plongée. L’enquête lancée par la police sur les circonstances de la noyade, s’oriente sensiblement vers un homicide involontaire. Parmi les « imprudences » qui pourraient figurer au dossier, la victime a effectué son baptême en couple, alors que son épouse et lui ne savaient pas bien nager et que les conditions météorologiques étaient mauvaises. L’homme serait également tombé en panne d’air et aurait paniqué en remontant à la surface de l’eau, alors que la monitrice qui supervise la plongée était censée surveiller régulièrement les réserves d’air. L’expertise du matériel laisse apparaître un « grave manquement en matière de sécurité », souligne un interlocuteur proche du dossier.
Enfin, la monitrice n’aurait pas eu le réflexe de retirer la ceinture de lest, ce qui aurait entraîné la victime au fond de l’eau. Cette jeune femme d’origine japonaise travaillait depuis deux semaines pour le centre. Elle avait été embauchée à titre de bénévole, ce qui est strictement interdit dans une société.
Pour l’heure, le directeur de Nouméa Diving n’a pas encore été présenté au parquet. Mais la procédure devrait s’accélérer dans les prochaines semaines et aboutir à une comparution devant le tribunal « avant la fin de l’année », confie une autre source proche de l’enquête. Il se pourrait que les différents dossiers pour lesquels il a été entendu n’en forment qu’un seul.
Forte tête
Dans le milieu de la plongée, le directeur de Nouméa Diving est connu pour être une forte tête. Plusieurs plaintes ont déjà été déposées contre lui par des professionnels de la mer. Mais elles n’ont que très rarement abouti. En début d’année, notamment, une quinzaine de plongeurs d’un autre club avaient porté plainte pour mise en danger d’autrui. Ils reprochaient à l’intéressé d’avoir foncé sur eux avec son bateau, alors qu’ils se trouvaient à l’eau. L’arrivée d’une nouvelle procureure et le décès d’un touriste pourraient bien changer la donne.
Dans le collimateur de la Direction du travail
La justice ne serait pas la seule à s’intéresser au patron de Nouméa Diving. La Direction du travail aurait relevé plusieurs infractions, telles que le travail clandestin et la vulnérabilité d’un travailleur étranger.
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posté le 26 décembre à 06:45
samedi 26 décembre 2009
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Nouvelle-Calédonie > Justice - 23/12/2009
Retour à la page précédente - Cet article a été consulté 2276 fois Le patron de Nouméa Diving interdit de plongée Une nouvelle condamnation a été prononcée hier à l’encontre de l’ex-patron de Nouméa Diving. Déjà condamné le 1er décembre à une peine de deux ans de prison avec sursis et à une interdiction d’exercer toute activité de plongée pendant cinq ans, il a écopé hier d’une nouvelle interdiction de trois ans.
Il avait déjà été condamné au début du mois, par la cour d’appel de Nouméa. Deux ans d’emprisonnement avec sursis, assortis d’une interdiction d’exercer toute activité en rapport avec la plongée pendant cinq ans, pour l’« homicide involontaire par imprudence » d’un touriste japonais lors d’un baptême, en septembre 2008. Hier, Raoul Monthouel, l’ex-patron de Nouméa Diving, vient d’ajouter une nouvelle condamnation à son casier judiciaire, pour « mise en danger de la vie d’autrui », suite à des faits survenus en février 2008. L’ex-patron de Nouméa Diving, à la barre de son bateau, était passé dangereusement au-dessus de la palanquée d’un club concurrent (Lire notre édition du 13 novembre).
Raoul Monthouel aurait déjà quitté le territoire.
Le tribunal correctionnel de Nouméa a rendu son délibéré dans ce dossier évoqué le 12 novembre dernier et a condamné le patron de plongée à une « interdiction d’exercer toute activité de plongée sous-marine pendant trois ans sur l’ensemble du territoire de la République, sous peine de deux ans de prison en cas de non-respect de cette interdiction ». Il devra également verser 50 000 francs de dommages et intérêts à l’une des victimes, et verser un franc symbolique à l’Association des plongeurs de Nouvelle-Calédonie. En revanche, il a été relaxé pour ces mêmes faits, en 2006, sur le récif de l’îlot Maître, où il serait passé au-dessus d’une palanquée de trois plongeurs, là encore du club Lagoon Safari. Concernant le défaut d’agrément, Raoul Monthouel a été condamné à une amende de 150 000 francs et pour le défaut de marques extérieures d’identité, à une amende de 268 490 francs. La défense, par la voix de Me Deswarte, a estimé que ce délibéré est « une bonne décision » puisque cette nouvelle condamnation est d’ores et déjà couverte par celle qui a été prononcée le 1er décembre par la cour d’appel de Nouméa. N’ayant plus d’avenir commercial en Nouvelle-Calédonie, il se murmure que Raoul Monthouel aurait quitté le territoire. « C’est ce qu’il a de mieux à faire », a estimé son avocat, d’autant que la mesure d’interdiction d’exercer son activité de plongée ne s’applique que pour le territoire de la République française. Raoul Monthouel est libre de tenter de relancer son activité de plongée sous-marine dans n’importe quel pays du Pacifique, voire du globe, tant qu’il ne s’agit pas de la France.
Géraldine Pion
En 2008, l’ex-patron de Nouméa Diving, à la barre de son bateau, était passé dangereusement au-dessus de la palanquée d’un club
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Il avait déjà été condamné au début du mois, par la cour d’appel de Nouméa. Deux ans d’emprisonnement avec sursis, assortis d’une interdiction d’exercer toute activité en rapport avec la plongée pendant cinq ans, pour l’« homicide involontaire par imprudence » d’un touriste japonais lors d’un baptême, en septembre 2008. Hier, Raoul Monthouel, l’ex-patron de Nouméa Diving, vient d’ajouter une nouvelle condamnation à son casier judiciaire, pour « mise en danger de la vie d’autrui », suite à des faits survenus en février 2008. L’ex-patron de Nouméa Diving, à la barre de son bateau, était passé dangereusement au-dessus de la palanquée d’un club concurrent (Lire notre édition du 13 novembre).
Raoul Monthouel aurait déjà quitté le territoire.
Le tribunal correctionnel de Nouméa a rendu son délibéré dans ce dossier évoqué le 12 novembre dernier et a condamné le patron de plongée à une « interdiction d’exercer toute activité de plongée sous-marine pendant trois ans sur l’ensemble du territoire de la République, sous peine de deux ans de prison en cas de non-respect de cette interdiction ». Il devra également verser 50 000 francs de dommages et intérêts à l’une des victimes, et verser un franc symbolique à l’Association des plongeurs de Nouvelle-Calédonie. En revanche, il a été relaxé pour ces mêmes faits, en 2006, sur le récif de l’îlot Maître, où il serait passé au-dessus d’une palanquée de trois plongeurs, là encore du club Lagoon Safari. Concernant le défaut d’agrément, Raoul Monthouel a été condamné à une amende de 150 000 francs et pour le défaut de marques extérieures d’identité, à une amende de 268 490 francs. La défense, par la voix de Me Deswarte, a estimé que ce délibéré est « une bonne décision » puisque cette nouvelle condamnation est d’ores et déjà couverte par celle qui a été prononcée le 1er décembre par la cour d’appel de Nouméa. N’ayant plus d’avenir commercial en Nouvelle-Calédonie, il se murmure que Raoul Monthouel aurait quitté le territoire. « C’est ce qu’il a de mieux à faire », a estimé son avocat, d’autant que la mesure d’interdiction d’exercer son activité de plongée ne s’applique que pour le territoire de la République française. Raoul Monthouel est libre de tenter de relancer son activité de plongée sous-marine dans n’importe quel pays du Pacifique, voire du globe, tant qu’il ne s’agit pas de la France.
Géraldine Pion
En 2008, l’ex-patron de Nouméa Diving, à la barre de son bateau, était passé dangereusement au-dessus de la palanquée d’un club