Telle une chatte en chaleur

Publié le 04 novembre 2008 par Pinklady

La semaine dernière, il m’est arrivé un espèce de phénomène étrange et encore non compris : je dégageais une hormone. Manifestement celle de la nana en chaleur.


Tout s’est noué jeudi, journée où j’étais globalement guillerette vu que je devais voir Ptit Dop le soir, la garantie d’une soirée réussie. Dans la journée, je reçois un message de mon ex le Voisin, du fait que je l’avais invité sur LinkedIn (oui, je peaufine mon réseau, hum hum). Bon, son mail me parlait d’un double compte sur le site, rien de passionnant mais j’en profite pour lui demander des nouvelles « alors, ça va, tu vis toujours au même endroit ? » et là, réponse : « je vis en couple, maintenant ». Ca ne répond pas à la question qui était « habites toujours au même endroit » et non « habites-tu seul ? ». Car mon objectif n’était pas de lui proposer de remettre le couvert mais juste dire « ahah, on ne se croise donc jamais » ou « ah ben si tu ne vis plus là, je comprends mieux pourquoi on ne se croise jamais ! ». Premier râteau.
Peu avant de partir, un collègue freelance passe dans notre bureau nous demander si on a du feu. Je lui tends mon briquet en lui disant « tiens, prends le, je ne fume plus en ce moment, moi, je te le donne. » Et là, il me répond : « C’est pas un cadeau de mariage, au moins ? ». Hein ? Mais il croit quoi, lui ? Que j’inviterais à mon mariage des gens qui ont suffisamment peu de goût pour m’offrir un briquet en plastique saumon ? Mais non, comme mon visage forme un immense point d’interrogation, il précise : « je peux le prendre sans que ça représente un quelconque engagement, c’est pas un signe d’engagement, dis, hein, je peux, dis hein ? ». Evidemment, je réponds que non, légèrement perplexe. Il repart avec mon briquet et moi, je retourne à mes affaires, me demandant ce qu’il voulait. En gros, me fermait-il la porte au nez (si j’avais dit oui, aurait-il pris mon briquet ?) ou me taquinait-il comme quand on est petit et que le garçon amoureux de vous tire sur vos couettes ? Quoi qu’il en soit, c’était pas la peine d’insister à ce point, j’avais compris.
Donc voilà, en un après-midi, deux hommes se sont sentis obligés de repousser des avances que je ne faisais pas… Je crois que je commence à faire un peu célibataire désespérée, là…
Résultat, hier, j’avais envie de fumer et j’ai pas osé acheter des clopes vu que je n’ai plus de briquet et que je ne veux pas perdre la face.

PS : Les images teasing concernées par cet article étaient :