Surfeurs de novembre
Fin septembre, la moto est entrée dans ma vie. Ou plus précisément, une moto, une kawasaki GPZ 1100.
Après deux mois aux week-ends totalement consacrés à l’apprentissage de la maitrise de cet engin diabolique, j’ai enfin obtenu le sésame, et du premier coup, qui allait me permettre de chevaucher mon bolide noir. Pas trop de mérite, me direz-vous, car l’examen semble beaucoup plus facile qu’en France. Ici, une épreuve de plateau combinée à un soupçon de conduite sur un circuit fermé et le tour est joué, le tout en à peine dix minutes. J’avais cependant le handicap du grand débutant qui enfourchait d’emblée une 750 pour la première fois de sa vie quand j’ai débuté.
Le plus curieux dans cette histoire, c’est qu’au départ, je ne pensais absolument pas acheter une moto. Je souhaitais un scooter pour faire l’aller-retour quotidien entre mon travail et chez moi. J’en avais ras-le-bol de la cohue du métro.
Une fois le virus de la moto contracté, c’était foutu! Plus question de monter sur un scooter, si gros fut-il! Résultat, je traverse quotidiennement Tokyo du nord au sud et vice-versa, 45 kilomètres aller-retour, même les jours de pluie, et que du bonheur!