Dans le cas de Philip K. Dick, il est intéressant de noter que la confusion entre les deux, l’homme et l’œuvre, a commencé dès son vivant, je pense par exemple à ce qu’écrivait Harlan Ellison dans la préface de la nouvelle de Dick pour Dangereuses Visions (1967) « La Foi de nos pères » :
Ses expériences avec le L.S.D. et autre hallucinogènes, sans parler de stimulants du genre amphétamines, ont porté des fruits comme la nouvelle que vous allez lire une « vision dangereuse » parfaite.
Mais voilà que déjà on glisse, passant de la biographie au mythe, pour ne pas dire la légende.
Et vous quelle référence à Dick le drogué, le fou, l’inadapté vous a le plus agacé ?