Mais the Zombie est aussi le groupe le plus méconnu et le plus incompris de toute la génération psyché-pop.
Qu’est ce qui différencie les Zombies des autres, Beach Boys, Beatles, ou autres Kinks?
Les Zombies n’incarnent rien. Ils ne sont ni surfers, ni rockers, ni grande gueule, pas de figure charismatique à la Lennon, à la Ray Davies, ou encore à la Pete Townsend. Ils n’ont pour eux que leur musique. Une sorte de Buddy Holly face à Elvis en somme.
Leurs chansons sont à la fois très compliquées et recherchées tout étant terriblement accrocheuses.
C’est avec des moyens du bord qu’est enregistré “Odessey & Oracle” dans le studio mythique d’Abbey Road. Album devait à l’origine s’appeler “Odyssey & Oracle”, mais le titre actuel est dû à une erreur du graphiste, et le manque de moyens les a obligés à garder la faute ! A sa sortie en 1968, l’album fait un bide, et seulement deux semaines après sa sortie, le groupe se sépare, faute de succès.
Odessey & Oracle” est désormais considéré comme un chef-d’œuvre, souvent comparé au “Pet Sounds” des Beach Boys pour l’harmonie des voix, ou au “Sgt Pepper” des Beatles pour les arrangements.
C’est un album d’une grande fraîcheur, sans doute un précurseur de la musique progressive, encore incroyablement d’actualité et qui inspire nombre de nouveaux groupes et artistes tels que The Shins, Of Montréal, Belle et Sebastian, ou Beck… Il n’est pas trop tard pour découvrir The Zombies…
Hung Up On A Dream pour la route, mais c’est terriblement vu la grandeur de l’album.