L’une des principales discussions qui précédèrent la modification de la loi, concernait la protection des clients des courtiers bancaires. Chez un agent de banque, c’est en effet assez simple: la responsabilité incombe finalement à la banque, qui contrôlera elle-même ses agents. S’il arrivait quelque chose, la banque écope elle-même des problèmes et le client peut donc s’adresser à elle.
Mais qu’en est-il du courtier bancaire ? Quelles garanties peut-il offrir au client ? Et bien, il y en a bien quelques-unes. Tout d’abord, on ne peut pas devenir courtier bancaire comme cela. Il faut s’inscrire en tant que tel, à la Commission Bancaire, Financière et des Assurances (CBFA), qui exerce le contrôle. De plus, il faut pouvoir présenter des garanties concernant son intégrité et ses connaissances professionnelles (formation). En d’autres termes, si vous n’y connaissez rien en affaires bancaires, vous ne deviendrez pas un courtier bancaire du jour au lendemain.
En outre, le courtier bancaire doit aussi pouvoir prouver la solidité de sa structure financière. Ce qui a lieu à l’aide d’une garantie bancaire. Enfin, chaque courtier bancaire est obligé de souscrire une assurance responsabilité professionnelle.