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Actuellement présente à New York pour couvrir les élections présidentielles américaines, Laurence Ferrari a trouvé le temps d'accorder une interview à nos confrères de Metro dans laquelle elle s'est confiée sur les mauvaises audiences du 20 heures de TF1.
Nos confrères ont demandé à Laurence Ferrari si elle ressentait une certaine pression quant aux baisses d'audience de son JT. L'ex-femme de Thomas Hugues répond sans détour et réclame encore un peu de temps : "Bien sûr que je la ressens car je suis responsable du journal. Mais je la ressens surtout par rapport aux téléspectateurs qui sont chaque soir entre 7,5 et 8 millions. Quel journal veulent-ils voir ? Comment est-ce que je peux faire un bon journal ? Mais, avec le soutien total de Nonce Paolini et de Jean-Claude Dassier, on avance en confiance. On est en train de tisser une histoire avec les téléspectateurs. Cela fait deux mois que je suis là. Il va falloir nous laisser un peu de temps".
Depuis son arrivée dans le fauteuil de PPDA, ni les médias, ni les téléspectateurs n'ont épargné Laurence Ferrari. Pour autant, elle refuse de se poser en victime : "Je n’ai pas envie de me poser en victime. Je suis très fière de ce que l’on fait. Nous avons apporté des changements et il faut laisser aux téléspectateurs le temps de s’habituer. Il n’y a aucune raison de ne pas continuer dans le calme et dans la tranquillité".
Malgré ces débuts difficiles, Laurence Ferrari ne regrette absolument pas d'avoir accepté de succéder à PPDA. Elle s'en explique : "(...) Ce n’était pas un cadeau car ça fait quand même vingt ans que je suis journaliste. (Rires.) Mais c’est une grande responsabilité, certes. Chaque mot qu’on prononce a un impact. Il faut être à la hauteur. J’aurais pu faire quelque chose de plus confortable et de moins exposé mais j’ai toujours aimé avancer. Donc je n’ai pas de regret. Au contraire..."
Sérénité de façade pour gagner du temps ou manifestation d'une force tranquille ?
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