Voici le texte du mail plus que succinct adressé aux actionnaires de UBS ce matin à 7 heures 25: “Résultat net du Groupe attribuable aux actionnaires d’UBS de 296 millions de CHF au premier trimestre, chiffre conforme à l’annonce préalable du 16 octobre
Les éléments affectant les résultats du troisième trimestre comprennent un gain résultant de l’évaluation des propres crédits de 2207 millions de CHF et un crédit d’impôts de 913 millions de CHF
Sorties nettes d’argent frais de 45,8 milliards de CHF hors des deux unités de gestion de fortune; sorties de fonds nettes supplémentaires de 3,5 milliards de CHF pour Business Banking Switzerland et de 34,4 milliards de CHF pour Global Asset Management“.
On nous refait le coup du crédit d’impôt d’il y a quelques mois, sauf que cette fois notre chère banque proto-nationalisée est productrice et bénéficiaire d’impôts tout à la fois … drôle de situation qui ne devrait pas lui permettre de revendiquer un futur crédit d’impôt avec ce qu’elle a déjà pompé au contribuable et ce qu’elle continuera de lui pomper indirectement par les coûts engendrés par le plan BNS.
Enfin, tout ça n’est que de la babiole en regard du quatrième trimestre que UBS annonce déjà comme particulièrement cotonneux : “Les résultats du quatrième se ressentiront d’une éventuelle contre-passation du gain résultant de l’évaluation de ses propres crédits et d’une perte sur le capital du fonds devant être contrôlé par la BNS”. En décrypté, ça veut dire, attention à la fin de l’année, ça va secouer dans les chaumières au moment de déterminer le résultat trimestriel et annuel.
Dernière remarque : sorties nettes de fonds au total pour le trimestre…. 83.7 milliards de francs … et après ça on nous raconte que la confiance revient… une confiance diminuée de ce montant et donc bien fragile pour ne pas dire plus.