Mais au delà de la couleur de la peau, Brack Obama séduit les Américains (et les autres) pour d'autres raisons. Il est éloquent, calme et intelligent. Des qualités dépourvues chez l'actuel occupant de la Maison blanche, George W. Bush. Face à ce dernier et son administration désastreuse, face également à un certain immobilisme vieillot représenté par John McCain, B. Obama incarne le changement, un thème qu'il a pris soin de choisir comme slogan de campagne. Il est tellement populaire au sein des médias et l'intelligentsia américains que même les humoristes, par respect, évitent de le parodier et se contentent de tourner en ridicule ses rivaux, John McCain, et surtout sa colistière Sarah Palin, finement caricaturée par Tina Fey.
Les instituts des sondages donnent B. Obama vainqueur par plusieurs points d'écart (plus que 15 en Californie!). Mais les intentions de vote n'ont jamais constitué de véritables votes. Parce que dans le huis-clos de la cabine de vote, le citoyen américain moyen pourrait avoir une autre attitude, plus conservatrice, que celle revendiquée, plus progressiste, devant les micros des instituts de sondage. Le raz de marée annoncé aura-t-il donc lieu ou bien les Américains préféreront finalement le statu quo ?
Yes, We Can, hymne de la campagne de B. Obama interprété par plusieurs stars du show-business