Il faut y croire ! A quoi ? A la victoire de John Mac Cain. Oui je sais tout porte à croire qu'Obama va gagner l'élection et qu'il va même la gagner haut la main. C'est possible.
C'est probable. Mais parce que je suis de nature optimiste je pense qu'il faut y croire jusqu'au bout. Je pense qu'il faut faire confiance au bons sens du peuple américain et que la baudruche
Obama va se dégonfler dans les isoloirs. Dans le cas contraire nous entrerons dans l'inconnu et le monde occidental connaîtra de nombreuses déconvenues. Vu l'importance de l'événement
l'équipe de Rebelles.info se mobilisera lors d'un "flash special élections américaines" pour vous donner en direct les premiers résultats de l'élection jusqu'à ce que le nom du
vainqueur ne fasse plus aucun doute. En espérant que cela soit John Mac Cain.
La Russie est confrontée à un problème
géopolitique majeur : la chute vertigineuse de sa démographie. Face à cela son pétrole ne lui sert à rien, son statut de puissance nucléaire ne lui sert à rien. Après avoir atteint son
maximum démographique en 1992, 148 millions d'habitants, la Russie passera en 2015 en dessous de la barre des 130 millions et tombera à.... 60 millions d'ici la fin du XXIème siècle. Le taux de
fécondité de la Russie est ridicule puisqu'il est de 1,2 enfant par femme. Aucun pays ne peut survivre à une telle spirale démographique
suicidaire. Vladimir Poutine a conscience de la situation mais le facteur démographique n'est pas de ceux que l'on peut retourner d'un simple coup de menton. Les causes de cet
effondrement sont profondes et seront difficles à modifier. Les conséquences géopolitiques de cette guerre des ventres se font déjà sentir. Cet été la Russie et la Chine ont signé un accord
portant sur un différent territorial le long de leur frontière. Accord à l'avantage de la Chine. Et ce au moment même ou Moscou montrait ses muscles dans le Caucase. Et cette faiblesse face à la
Chine va s'accentuer. Bientôt la Russie n'aura plus suffisamment de soldats pour protéger ses immenses frontières et ses immenses richesses situés dans la partie asiatique de son territoire.
L'Orient russe totalise 16 millions d'habitants qui font face à 1.300 millions de Chinois qui piaffent d'impatience devant les nombreuses matières premières russes de l'autre côté de la
frontière. Ces richesses les Chinois s'en empareront d'une manière ou d'une autre. Aucune frontière n'est hermétique et le trop plein démographique chinois commence déjà à
se déverser dans les plaines sibériennes. Bientôt Moscou sera face à un dilemme : s'opposer par les armes aux ambitions chinoises ou bien marchander son déclin. Fantasme ? Non car il y a un
précédent historique. Dans la seconde moitié du XIXème siècle le tsar Alexandre II avait parfaitement compris que la Russie ne serait pas en mesure de conserver l'Alaska face aux pressions
des Etats-Unis sur ce territoire. Plutôt que de s'engager dans une guerre qu'il savait perdu d'avance il avait préféré en négocier la vente. C'est ainsi que l'Alaska est devenu américain.
Fantasme ? Non car le Kremlin est déjà obligé de faire des concessions à la Chine. Concessions auxquelles il s'était opposé jusqu'à aujourd'hui. En effet, le Premier ministre chinois, Wen Jiabao,
vient d'obtenir gain de cause la semaine dernière sur l'ouverture d'un oléoduc en provenance de la Sibérie et qui transportera vers la Chine le pétrole russe. C'est exactement ce que
Moscou s'était jusqu'à présent refusé de faire afin de ne pas accélérer la croissance de son voisin. Moyennant 25 milliards de dollars accordés aux compagnies d'Etat Rosneft et Transneft,
l'oléoduc convoiera 300 000 barils/jour (4% des besoins chinois) en remboursement de cette somme. Moscou commence déjà à vendre ses richesses à Pékin. Et ce n'est qu'un début.
Roselyne Bachelot (photo), notre inénarrable ministre de la Santé, s'est trouvé
un nouvel ennemi : le vin. Non contente d'imposer des interdictions croissantes quant à la consommation de ce produit, Roselyne Bachelot, s'attaque désormais aux traditions populaires autour de
cette culture nationale. Ainsi veut-elle interdire aux viticulteurs de proposer des dégustations gratuites dans les points de vente ou les caves. Tout Français digne de ce nom a eu l'occasion
dans sa vie de parcourir une des multiples routes des vins touristiques et de s'arrêter chez un producteur local pour acheter quelques bouteilles. Il a pu à cette occasion déguster (et non boire,
se saoûler, s'abreuver ou que sais-je encore) le vin qu'il allait acheter. Il s'agit d'un moment convivial pendant lequel le viticulteur cherche bien souvent à faire partager l'amour de
son métier. Il ne s'agit en aucune manière d'une beuverie. Si les dégustations gratuites étaient responsables de l'insécurité routière cela fait longtemps qu'on le saurait. Interdire
les dégustations gratuites au nom de la sécurité routière est donc une parfaite bouffonnerie, une méconnaissance totale de cette pratique, une nouvelle illustration des mesures technocratiques
imposées au peuple par des élus coupés des réalités. Mais faut-il s'en étonner lorsque cette mesure débile provient d'une ministre qui n'occupe ses fonctions que pour des raisons marketting
? La compétence va rarement de pair avec le culte de l'apparence.
Comme vous le savez désormais je suis opposé à la
généralisation du travail le dimanche (http://www.rebelles.info/article-23838280.html et http://www.rebelles.info/article-24024896.html). Mais il existe une autre atteinte aux traditions familiales et spirituelles. Le travail pour la journée de solidarité. Au nom de cette dernière, mise
en place suite à la canicule de 2003 qui, selon les tartufferies de la secte verte sur le réchauffement climatique devait se reproduire chaque année, alors que depuis on n'a jamais eu des
étés aussi pourris, on fait travailler les salariés n'importe quand. Ainsi lors du 1er novembre, journée consacrée au recueillement sur les tombes de nos ancêtres, plusieurs supermarchés ont
ouvert leurs portes. Et demain ? Ira t-on jusqu'à ouvrir le jour de Noël pour permettre aux derniers crétins imprévoyants de finir leurs courses ? Certes, certains vont me dire qu'il
n'est pas nécesaire d'avoir un jour pour penser à ses morts. Cela est vrai. On pense à eux tout au long de l'année. En revanche dans nos sociétés de plus en plus individualistes il est bon de
maintenir des répères ou le collectif peut momentanément reprendre le dessus. Le 1er novembre c'est le rassemblement de toute la famille autour de son passé. C'est un moment
d'unité rare, de recueillement collectif. Rien ne saurait justifier de sacrifier ce moment pour déambuler dans des rayons. D'ailleurs lorsque ces clients sont interrogés tous
manifestent... leur opposition à l'ouverture des magasins lors de la Toussaint. Mais que voulez-vous, quand on est con on est con. Prochain rendez-vous pour les drogués du caddie et les
décérébrés : le 11 novembre.
(P.S) Il faut lire l'article de Robert Redeker sur la mort (http://www.rebelles.info/article-24368225.html). Cela n'est pas sans rapport avec un recul de la tradition du 1er novembre.
David Bescond pour Rebelles.info (http://www.rebelles.info)