Bloquée dans un hôtel au confort spartiate, au centre ville de Fès, obligée d’aller travailler (vous vous rendez compte ?), éloignée de ma maison par la pluie qui ne cesse de tomber, mon esprit vagabonde pourtant souvent du côté d’Ouled Emgatel.
Et si j’avais des ailes, je verrais peut-être…
les choux et les salades que j’ai plantés avant la pluie pousser, pousser…
un gecko hanter la maison la nuit
les habitants discrets du jardin faire leur travail
moins discrètes, les dindes, terrorisant tout ce qui bouge
les moutons de notre petit voisin, trop près de notre maison (ils adorent notre jardin…)
... et le petit Mioche, dans ses entreprises absurdes...