Voyage express à Nancy : TGV, enfants mal élevés, Place Stanislas, L'Excelsior, choucroute, crème brûlée et bergamotes !

Publié le 02 novembre 2008 par Brunobelbezier

Aller-retour dans la journée à Nancy pour un déjeuner quasi-rituel à L'Excelsior.
Avec le TGV, Nancy n'est plus désormais qu'à 1h30 de la gare de l'Est, ce qui justifie qu'on n'y séjourne que le temps d'un repas !
Comme cela semble maintenant être la règle, le voyage en train est perturbé, à l'aller comme au retour, par des enfants qui hurlent quasiment sans interruption du départ jusqu'à l'arrivée.
Bien entendu, leurs parents paraissent ne pas y trouver matière à intervention, tout étonnés qu'ils semblent être par la vitalité de leur progéniture.
Par lâcheté, ou par fatalisme, aucun voyageur ne proteste.
D'ailleurs, comme semble le penser la vox populi, "rien n'est plus beau qu'un enfant" !
J'envie dans ces situations, l'assurance de mon ami Jean-Pierre qui n'hésite pas à demander aux parents démissionnaires de le débarrasser de leur enfant !
Je sais qu'en écrivant ces lignes, je m'expose à des tombereaux d'injures : qui suis-je en effet pour demander simplement le silence ?
Après une visite rapide, mais obligatoire !, de la Place Stanislas, dont la réhabilitation ne cesse de m'enchanter, direction les ors Art nouveau de L'
Excelsior.
Nous y mangeons fort convenablement tout en regrettant que le service, fort aimable, soit techniquement un peu en deçà de ce à quoi on serait en droit de s'attendre dans ce genre de maison.

La bouteille d'eau est posée sur la table sans que l'on juge utile de vous servir, le vin blanc arrive tiède, le pain n'est jamais proposé spontanément ...

Ainsi va la vie au début du XXième siècle : rares sont ceux qui maîtrisent désormais les fondamentaux du service, même dans les établissements de bonne tenue.
Se plaindre ?
Mais pourquoi faire ?
La bataille semble perdue d'avance.
Si nous devons d'ores et déjà nous contenter de la moyenne, à quoi auront droit les générations futures ?