De qui se moque t'on ?

On a vu Sarkozy nous parler de revaloriser le travail et récement de vouloir moraliser le système. Or en un seul vote, l'assemnblée UMP a démontré que tout cela n'était que de la communication et du fanfaronage destiné à impressioner les gogos.

C'est l'Express qui nous le rappelle :

En séance, de nombreux amendements de la commission des Affaires sociales, notamment de son rapporteur Yves Bur (UMP), ont été retenus alors que certains ont été rejetés. Ainsi, celui qui visait à soumettre au "forfait social" de 2% les stock options et distributions d'actions gratuites a été rejeté à la demande du gouvernement, tout comme celui qui prévoyait de rendre applicable immédiatement la contribution salariale de 2,5% sur les avantages résultants des stock-options et des attributions gratuites d'actions.

Oui , vous avez bien lu, la majorité UMP a refusé de soumettre les stock-options et actions gratuites à cotisations sociales. En bref, si un chanceux touche 10 000 euros d'actions gratuites, fruit de son travail il ne sera pas soumis au même taux de cotisations retraites, santé, maladie qu'un salarié ayant eu un salaire de 10 000 euros net.

Regardez votre fiche de paye si vous êtes salariés, et dites vous une chose simple: Vous salarié, financez la solidarité nationale tandis que ces nantis bénéficiaires d'actions gratuites et autres cadeaux ne le font pas au même niveau. Bien sûr on nous explique que leurs récompenses sont le fruit de leur travail acharné. Vous avez sans doute oublié que depuis 2002, les revenus des déciles supérieurs ont augmenté alors qu'on vous demande de vous serrer la ceinture.

Pourtant la cours des comptes, qui n'est pas un repaire de gauchistes, a déjà expliqué qu'en mettant toutes ces actions gratuites, stock-options et parachutes dorés dans l'assiette des cotisations on pourrait trouver 3 milliards d'Euros qui permettraient de réduire le déficit de la sécurité sociale.

On voit bien que les agitations du nain pestilentiel ne sont là que pour amuser la galerie: Les faits contredisent rapidement les belles paroles et fantasmes de pisse-froids qui parlent de menaces de nationalisations des banques et taxation du capital pour se faire peur.

Et pendant ce temps là, bien sûr, l'empaillé et le con-munniquant continuent à chier leurs communiqués de presse. Sans doute pour essayer péniblement d'amuser la galerie avec leur odeurs de remugles.