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Miguel Garroté - Je m’étais montré très sévère à l’égard de Sarkozy
concernant ses gesticulations contreproductives dans la libération d’Ingrid Betancourt. J’avais également fait quelques révélations et levé quelques
lièvres, ce qui créa un certain émoi sur la toile (1). Or, voici que Jacques Thomet, ex-journaliste de l'Agence France Presse notamment en poste en
Colombie (il se définit aujourd’hui ainsi : « Journaliste puis rédacteur
en chef à l'AFP durant 32 ans, je continue mon travail d'investigation dans des bouquins depuis 2006, sur des sujets percutants. La manipulation de la presse exige une vigilance de tous les
instants ») écrit la même chose, se livre à quelques révélations accablantes
et nous indique que la France n’a eu absolument aucun rôle dans la libération d’Ingrid Betancourt : (début de l’article de Jacques Thomet) « La France n'a eu absolument aucun rôle dans cette libération [...] Il
(ndmg : Sarkozy) n'a fait qu'empirer les choses. J'ai été choqué qu'à deux reprises il puisse s'adresser au chef des Farc, en l'appelant
‘Monsieur’. On ne traite pas avec tant d'égards le chef d'un groupe terroriste qui enlève même des enfants. Lors d'une visite au Proche-Orient, Sarkozy avait dit qu'il ne discuterait avec aucun
groupe terroriste. Au même moment, des émissaires français tentaient de rencontrer les Farc. Ce double langage est révoltant. Sans compter qu'en demandant des concessions au gouvernement
colombien, qui en a déjà fait beaucoup, la France a fait monter la valeur de Betancourt aux yeux des Farc. [...] Le 1er mars 2008, le bombardement du camp de Raul Reyes, numéro deux de la
guérilla, a permis à l'armée de retrouver du matériel informatique. Les 38.000 dossiers mis à jour ont été analysés et validés par Interpol. Dans un d'entre eux, une lettre de Reyes à l'émissaire
français Noël Saez, le premier reproche au second d'avoir versé de l'argent, au nom de la France, non aux Farc mais à une autre organisation. De l'argent perdu. [...] le régime colombien n'est
pas dictatorial. C'est un régime démocratique. Le président a été élu à deux reprises, à chaque fois au premier tour. [...] Plus d'une dizaine de proches de chefs de la guérilla sont actuellement
hébergés en France, notamment en région parisienne, avec le statut de réfugiés politiques. Ils touchent même des subsides de plus de 1000 euros par mois. On en a la preuve à travers les courriers
de Reyes. [...] il est déplorable qu'il faille lire les courriers de Raul Reyes pour que cela se sache. Il s'agit d'argent public. Plus grave, je pense qu'il s'agit de concessions faites par la
France pour obtenir des contreparties de la guérilla. Seulement cette dernière n'en n'a jamais faite aucune » (fin de l’article de Jacques Thomet).
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(1)
L'AFP est-elle au service des Farc ?
La radio suisse ment sur Ingrid Betancourt
J'affirme que les Farc font partie de l'enjeu iranien !
NOS MEDIAS VENERENT LES FARCS
Terrorisme : Hezbollah, Farc, même combat
FARC : cacophonie humanitaire
SAGA MULTINATIONALE : CHRONOLOGIE D'UNE LIBERATION
FARC : la pieuvre perd des tentacules
Petites révélations sur l'ancien Chef des Farc.
COLOMBIE : Le clan Betancourt.
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Marche contre les enlèvements perpétrés par les Farc